Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

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L'affirmation, "tout est vrai", ontologiquement parlant est plus logique que celle qui énonce que "tout est faux", car si cela se confirme que tout est faux, alors c'est que c'est vrai...

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Philosophie

L'ego, l'être au portrait bien sombre

Introduction :
L'ego, substantif tiré du pronom personnel latin et grec « ego » signifiant « moi » ou « je », vient de l’indo-européen commun : « eghom ».
L'ego désigne la représentation et la conscience que l'on a de soi-même. Nom donné au moi conçut comme « sujet personnel ».
L'ego se résume simplement à notre identification émotionnelle par le mental.
Ci-contre tous les termes auxquels se rattache l'ego, selon les langages et les disciplines :

  • Égoïsme, définition populaire : est une tendance à privilégier son intérêt propre aux dépens de celui du reste du monde en général, ou d'autrui en particulier.
  • Égocentrisme, les égocentriques se focalisent principalement sur leur propre intérêt, considèrent leur opinion comme la plus importante et se voient comme la personne à suivre et à admirer.
  • Anthropocentrisme, conception philosophique qui considère l’humain comme l'entité centrale la plus significative de l'Univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine.
  • Égotique, langage soutenu : qui se rapporte à l'égotisme, qui manifeste de l'égotisme, disposition à cultiver son ego d'une manière excessive, à parler de sa personne à tout propos.
  • Suffisance, littéraire : propriété de ce qui se suffit à soi-même. Sentiment d'une très haute valeur de soi-même, de supériorité à l'égard d'autrui.
  • Pouvoir, Droit : aptitude légale ou conventionnelle à exercer tout ou partie des droits d'une autre personne et à agir pour son compte. Autorité, puissance de droit ou de fait, situation de ceux qui gouvernent, dirigent. Puissance particulière de quelqu'un ou de quelque chose.
  • Particularité, caractéristique, originalité, signe inhabituel. Trait propre à une chose ou à une personne, aspect ou caractère qui la différencie des autres.
  • Individualisme, l'individualisme est une conception philosophique, politique, sociale et morale qui tend à privilégier les droits, les intérêts et la valeur de l'individu par rapport à ceux du groupe.
  • Individualité, personne qui se distingue des autres par des qualités exceptionnelles, originales. usuelles personnalité. Forte, profonde individualité ; individualités brillantes, remarquables ; grandes, importantes individualités uniques...
  • Unique, qui se distingue des autres par son originalité, ses qualités.
  • Moi et je, mot utilisé par une personne s'auto-désignant. Ces mots sont classifiés comme un pronom personnel de la première personne du singulier.
  • La source de ces définitions, provient des dictionnaires, telle que le Larousse, Wikipédia, C.N.T.R.L. ou de l'internaute...

Résumé, comme on peut le constater à travers ses diverses définitions, l'ego se présente comme une entité assez sombre.

Qu'en est-il exactement ?

Au vu de toutes ces définitions, il est difficile d'imaginé qu'il puisse s'agir de chacun d'entre-nous. L'ego n'est en fait rien d'autre qu'une partie notre sphère mental, c'est l'identification à notre intellect.
Oui, mais alors, pourquoi l'égo est-il si dénigré, qu'il est une si mauvaise presse ?
C'est par ce que l'intellect, par son processus de fonctionnement, justifie ses actions par la raison. Une raison qui est stimulé majoritairement par l'énergie émotionnelle.
Avant d'accéder à l'intellect, l'humain étais ou est un animal cavernicole de l'espèce humaine, un être fragile, dépourvu de griffes, de fourrure, d'ailes, etc. Qui autre fois se réfugié dans les grottes et aujourd’hui dans le déni et l'ignorance. C'est un être faible face à un nature qui lui paraît hostile.
Il est essentiellement mu par le principe de la nécessité. Les cinq sens, l'instinct de survie et les réflexes, constituent pour l'essentiel ces facultés d'adaptation à son environnement. La conscience n'est pas encore ou légèrement active, selon les individus, donc, avant d'être une conscience, c'est d'abord un être ignorant de ce qu'il est. La science désigne l'ignorance par le terme de : nescience.
De la conscience, le dictionnaire nous dit que : - Au sens psychologique, : se définit comme la « relation intériorisée immédiate ou médiate qu'un être est capable d’établir avec le monde où il vit ou avec lui-même ».
- Ou encore : organisation de son psychisme qui, en lui permettant d'avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, lui permet de se sentir exister, d'être présent à lui-même.
- Au sens moral : désigne la « capacité mentale à porter des jugements de valeurs morales […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui ».

Résumé : cela nous dit que c'est le rapport que l'on a avec soi, par la capacité à connaître notre monde intérieur.
Mais, également de la perception que nous avons du monde extérieur et des liens que nous tissons avec lui.
Définition de ce terme par la symbolique des lettres :

  • C : la connaissance, le corps, polariser.
  • O : la totalité, le corps, l’esprit, l'eau
  • N : retournement, changement, permutation, transformation.
  • S : c'est le mouvement dans tous les sens.
  • C : la connaissance, le corps, polariser.
  • I : l'un, l’unité, l'union, Dieu.
  • E : l'énergie, les trois mondes, terrestre(sensoriel), astral (intellectuel) et mentale (spirituel).
  • N : retournement, changement, permutation, transformation.
  • C : la connaissance, le corps, polariser(voir, lien plus haut).
  • E : l'énergie, les trois plans du monde, sensoriel(matériel), intellectuel (émotionnel) et spirituel(vitale).

Résultat : C la connaissance, O l'esprit, N transformation, S par le mouvement, C la polarité, I l'unité, E le monde, N permutation, C la connaissance, E le monde .
Traduction : la conscience est la connaissance, elle s'obtient par l'esprit en nous transformant par l'assimilation des polarités qui nous unis, que se fera la connaissance du monde intérieur (soi) comme celui de l'extérieur.
Conclusion : la conscience, c'est la connaissance de soi, de son monde intérieur, qui s'obtient par l'unification du principe féminin et masculin, explorer et découvrir leurs fonctionnements en tant que processus pour unifier le monde.
Qu'être conscient ce n'est pas se contenter de simplement connaître son histoire en tant que vécu.

Définition par syllabe, appelée également : langage de l'âme, des anges ou des oiseaux : Con : du Latin qui signifie "avec". Et Naissance : ou née-sens.
Résumé : la connaissance signifie, que l'on soit né avec le sens des choses, le tout est en nous, le monde extérieur n'est que le reflet de notre monde intérieur.
Par conséquent, se connaître, c'est apprendre, comprendre et assimiller les conséquences de la confrontation des deux mondes, intérieur comme extérieur. C'est ainsi que naît la conscience, par la recherche de la vérité de ce qui est en tout temps et en tout lieu similaire et universelle, c'est l'unité.

De nescience, le dictionnaire nous apprend que : Latin : nesîentîa, signifie : ignorance, ne pas savoir. En Littérature : Absence de savoir, de connaissance, ignorance, méconnaissance.
Nescience en langage des oiseaux :
Ne : c'est la négation, indique l'absence, néanmoins, associé à la définition par la symbolique des lettres, celui-ci nous indique que le N représente le retournement ou la transformation et le E est le symbole du monde dans ces trois dimensions que sont : le sensoriel, l'intellectuel et le spirituel. L'évolution tend de l'inconscience vers la subconscience et va à la conscience.
Science : est l'étude des phénomènes et épiphénomènes, soit théorique c'est le savoir, ou par l'expèrience réel(par opposition aux laboratoires confiné) c'est la connaissance.

Conclusion : nescience désigne une absence de science de soi, donc de connaissance. Cependant, il existe une possibilité d'évoluer par la transformation.

Conclusion de toutes ses définitions

L'ego dans sa définition officielle, est insatisfaisant, incomplet. On nous explique le mécanisme par lequel l'ego se manifeste, les fonctions qu'il occupe dans les sociétés, les concepts qu'il représente, sans jamais nous dire qui il est ? Il se résume à la non-conscience de soi, mais qui est soi ?.
Avant de tirer une conclusion globale, il est important de poursuivre notre quête sur l'ego. Qui est-il donc ?

Les traits de l'égo

L'égo forge ses caractéristiques à partir de différents éléments que constitue son milieu : La personnalité, Nous venons au monde avec des caractéristiques bien déterminées, notre physique, c'est notre véhicule, notre ego, c'est le chauffeur et notre esprit le voyageur.
L'ego qui nous intéresse ici, arbore un aspect, donc il loge au sein d'un corps, une apparence dont il va falloir faire connaissance et s'en accommoder. Ce corps est prédéterminé par : sa taille, son poids, son style.
Avoir un nez fin ou gros, que l'on naisse fille ou garçon, petit ou grand, etc... Cela a des répercussions sur notre ego...
Naître ou être, dans un lieu avec une couleur de peau, blanche, noire, jaune ou rouge a un impact différent sur l'individu.
Toutes ces indications forment ce que l'on nomme la personnalité, mais pas que...
Il existe un certain nombre de qualités, qui sont propres à chaque individu et qui ne relèvent pas de cet héritage culturel, cultuel, etc. Notamment les désirs profonds, comme notre propension : à la liberté du choix.

L'identité, en plus de la personnalité, c'est la partie culturelle de l'individu :
la famille, au sein de laquelle nous naissons, nous ne la choisissons pas, elle revêt une histoire et un statut social différent.
Le continent : selon si l'on naît en Occident ou en Orient, à des conséquences sur nous.
Le pays, c'est toute une culture, une tradition, une religion, une histoire, des paysages...
En ville ou la compagne, selon, n'a pas la même incidence sur nous, naître en ville, nous conditionne différemment, l'ego est tout de suite confronté à de nombreuses identités ou plutôt ego, qui comme lui, ont des origines et des besoins différents.
À travers la personnalité qui est déterminée, l'individu aura une vie en apparence indéterminée, car l'ego doit apprendre à se connaître.
Pour reprendre l'allégorie faite plus haut, le chauffeur se doit de connaître son véhicule, c'est la partie extérieure ou matérielle, mais surtout, il doit découvrir où son passager souhaite se rendre...
C'est la partie la plus ardue pour l'ego qui croit toujours qu'il sait, et qui par l'effet mimétique a tendance à reproduire ce qu'il croit, de ceux qu'il croise...

L'émotion, étant une énergie puissante et incontournable, dont on doit apprendre à dompter, elle mue l'égo (l'intellect) dans toutes ses démarches.en savoir plus sur se sujet
Parmi ses émotions, l'orgueil et la vanité, occupe une place prépondérante dans le mode de fonctionnement humain.
L'émotion est constituée par deux attributs, que sont :
La peur, est un excédent de la prudence, comme toutes vertus, si elle est utilisée seule, elle sombre dans l'absurde et elle devient un vice.
La foi, une précision concernant cette foi, elle n'est pas réductible uniquement au langage religieux, elle est avant tout une vertu. Et la vertu, est une sorte de notice, de mode d'emploi sur le comportement et l'éducation de nous-mêmes, c'est la méthode du déploiement de son être.
La foi est une fonction vitale, autant qu'est, la respiration, le sommeil, la faim, etc... Nul n'en est exclu et on ne peut la perdre comme on perdrait un objet, c'est juste un choix de la reconnaître ou de la nier, en se connectant à elle ou pas.
La foi, est du domaine de l'esprit ou du cœur, c'est une énergie plus puissante que ne l'est l'émotion, cependant, elle doit d'être activé par la conscience pour bénéficier de ces facultés. Elle est contournable par respect au fameux libre arbitre, donc, elle nous laisse le choix.

La peur via le mental (ego) est une émotion primitive, première, elle s'impose à l'homme dont le but de le maintenir en vie, pour l'essentiel, et contrairement aux idées reçues, c'est non pas pour des raisons de risque, ou son intégrité physique serait menacée comme il est d'usage de le comprendre, mais simplement pour lui donner un intérêt réel à cette vie terrestre, en somme de l'obliger à la vivre, c'est l'épreuve, s'en quoi a la première contrainte, il mettrait les voiles pour un monde meilleur.
Pour la foi, qui est une fonction du cœur donc, est le mode d'expression de l'amour, dont la finalité c'est d'unir, l'union étant son objectif, le mental est son obstacle, son frein. Car, l'amour un sentiment qui est basé sur la connaissance et l’acceptation des différences. La souffrance n'est rien d'autre qu'une méconnaissance, une mauvaise définition de ce qui constitue la réalité du mental.
C'est de cette confusion que découlera tout le mode de fonctionnement, du développement et de l'histoire de l'humanité.

Paradoxalement, c'est par l'identité que l'individu, commence à justifier son appartenance : La patrie, attaché à la culture, l'histoire de son pays, il croit que cela fait partie de lui. La religion, il découvre d'autres formes de croyances, d'autres rituels, d'autres courants de pensée, qui peuvent le heurter dans la fondation de ses croyances.
Photo_représentant_une_main_qui_se_protége_des_rayons_lumineux du soleil_ symbole_de_l'incapacité_d'un_ego_à_faire_face_à_la_vérité.Ces deux emblèmes, sont très représentatifs dans l'identité des individus, bien des guerres et des conflits ont eu lieu au nom de ces deux courants. L'orgueil, comme la vanité, est un des traits de caractère hérités de l'émotion, que l'histoire et l'ignorance ont cultivés et érigés en valeur.
C'est ce qu'il lui confère une attitude guerrière, il a été formaté pour ne jamais ce laisser-faire, à développer sa puissance physique, sa force mentale, à travers des codes d'un pseudo honneur allant jusqu'à mettre fin à sa propre vie par crainte d'humiliation d'une quelconque défaite.
Il a été formé à vaincre, on lui a dit qu'il pouvait le faire, ce slogan reprit par une certaine marque, qui résonne juste dans le subconscient de certains, il a appris qu'il peut, qu'il a un pouvoir. L'ignorance par l'absence du discernement et la non -pratique du libre arbitre, la mauvaise utilisation des vertus, ici la force sans celles de prudence et de tempérance pour la réfréner, conduit l'égo à des aberrations.
Il est important de prendre conscience, que c'est la première fois dans l'histoire et ce depuis 76 ans environ que les peuples des grandes nations ont cessé de se faire la guerre.
Auparavant, l'évolution de l'espèce humaine était jalonnée par les multiples guerres et la Deuxième Guerre mondiale sera le summum de cette violence.
Les peuples étaient d'abord et avant tout formés pour être des guerriers, il fallait être un homme, un soldat et ne jamais s'avouer vaincu.
Quant à la vanité, elle suit le même processus, c'est le nombre de victoires représentées par les médailles et autres récompenses, qu'il faut arborer fièrement pour montrer l'exemple du courage et du dévouement pour maintenir le reste de la population sous cet angle de vue.
L'orgueil comme la vanité n'est qu'un phénomène sensoriel, il est cultivé et promut en tant que valeur morale, ce qui est évidemment grotesque.
Ils sont toujours en vigueur, ils ont toujours des admirateurs, ce n'est que leurs manifestations par leurs formes qui ont changé.
Il n'y a pas si longtemps de cela, un homme de pouvoir, n'hésitez pas à se débarrasser de ceux qui pouvaient entraver son ambition, en les éliminant lui-même, ensuite son pouvoir grandissant, il utilisa des hommes de main, aujourd'hui il utilise les influences économico-financières pour obtenir ou garder ce pouvoir, c'est la fameuse guerre économique.
Aujourd'hui nos vaillants guerriers, utilisent, des stylos, des claviers en guise d'épée ou de fusils et des écrans et des collaborateurs pour boucliers. Ce mécanisme, est présent partout dans les sociétés, il n'y a pas que ceux qui sont puissants qui l'utilisent, n'importe quel citoyen lambda, agissent de même avec ses congénères.
Pour résumer, aujourd'hui, bien que nous soyons loin de ce qu'est une véritable vie de partage et de paix qui ne peuvent s'obtenir que par l'amour, on peut affirmer que la ruse tend à remplacer la force.

Culture de la différence

Pour finir, l'ego au sens péjoratif, son côté sombre se manifeste, lorsqu'il refuse d'exercer son libre arbitre, par la recherche de la vérité.
Il utilise sa propre intelligence contre lui-même, il cherche absolument à se conformer en sauvegardant ce qu'il se croit être. Parfois en dénigrant l'autre pour mieux s'innocenter de ce qu'il est vraiment, sans prendre conscience qu'il est l'ignorant de lui-même, il croit se connaître, mais la croyance est une convention, l'identité n'est que le résultat de ce que la société désigne comme modèle, en cela, il répond aux normes et donc c'est ce qui lui donne le droit d'agir en tant que défenseur de ces normes.
Le jugement est sa partie la plus corrosive, il ressent un besoin de moralité en lui et qu'au lieu de se mettre à cette pratique, par la connaissance et l'application même des vertus en vers lui-même, il accuse (orgueil) les autres de le tenter, de le détourner de son objectif.
Le problème majeur de l'ego est sa culture de la différence, il recherche en permanence ce qui le sépare des autres et tend à développer sa particularité.
Lorsque celui-ci occupe un poste à responsabilités, il bâtit des concepts basés sur la différence, pour cela il crée des règles séparantes.
Toute la société a pour fondement la séparation, bien que l'être humain possède un cœur, dont la sensibilité est aux antipodes du mental, par son aptitude à rechercher et assembler ce qui est épars pour retrouver l'unité, le mental, si rusé parvient même à usurper les facettes de l'amour pour en faire un outil de propagande pour servir sa cause.
Ce n'est que par l'usure, qui au cours de ses multiples conflits, guerres, combats, confrontations, etc...qui des échecs en défaites, de blessures physiques en blessures psychiques (affectives), de déceptions en humiliations, que l'être ou individu, vont peu à peu prendre conscience de la souffrance que son ego lui fait subir par la quête du fameux POUVOIR et découvrir ce qui le sépare de lui-même, de ce qu'il est profondément, dans son cœur mais également de ce qui l'unit au monde extérieur, aux autres.
En perdant la peau de l'identité par le jeu de miroirs qui les réfléchit mutuellement, les ego, sont dans l'obligation de se tourner vers leurs intérieurs, ils y découvrent et prennent conscience de leurs sensibilités, de ce qui les entoure.
L'identité vole en éclat, par le jeu des ressemblances (similarités) plus profondes que le simple trait d'une apparence qui se révèle, insuffisante pour former un sujet sensible, et un désir fort de passer à autre chose dans l'unique but de continuer à exister, en tant qu'être, et non plus comme une représentation identitaire à défendre...
La personnalité, demeure, puisque la conscience comprend que la différence est ce qui l'unit aux autres.
Plutôt, que de maintenir une rivalité, il adopte l'égalité dans la différence, il comprend que la somme totale de l'égalité équivaut à : égaux qui ne sont rien d'autre que l'ensemble des ego, la conscience grandie et évolue vers un désir d'être mieux avec soi.

Conclusion

Le subconscient ou la mi-conscience peut se définir comme une sorte de programme automatisé, c'est la répétition des taches. C'est un logiciel, une application pour reprendre le langage actuel, des taches que l'on a intégrées, maîtrisées.
C'est réaliser des tâches avec efficience, c'est-à-dire efficacement, sans devoir à chaque fois recommencer l'apprentissage.
Ce qui est évidemment n'a rien à voir avec ce qui est supposé être une ignorance...
L'amalgame qui est fait dans la société en général, entre l'inconscient et l'ignorance est parlant.
L'ignorance est perçue comme un décalage entre la perception que l'on a d'une chose, d'une situation et la réalité qui la constitue.
Or, comme il est dit plus haut, nous sommes tous des ignorants en puissance, c'est les nombreuses et différentes expériences que nous vivons, les multiples chemins que nous empruntons, qui nous donnent cette impression que l'autre ne comprend pas.
Sans oublier l'âge, dont le nombre des pas (marche), fait sur le chemin forme le sage et en cela, un homme plus jeune, ne peut être qualifié d'ignorant, tant c'est évident qu'il ne peut rivaliser aux nombreux kilomètres parcourus par le sage.

La société en tant que vecteur de modèle de vie, se doit d'être renouvelée pour que les ouverts d'esprit puissent évoluer vers encore davantage de conscience.
La sensibilité a longuement été considérée comme une faiblesse, et lorsqu'elle a été acceptée, ce fut pour l'assimiler à la féminité, l'homme (le mâle) ne pouvait l'être sous peine d'être montré du doigt et d'être humilié publiquement.
C'est cette sensibilité qui remet en cause tout le mode de fonctionnement de la société identitaire. La peur du jugement, du regard, du qu'en-dira-t-on, de l'humiliation par une majorité, était une menace d'exclusion pour l'individu, qui se doit d'accepter pour garder sa place au sein de cette unité.
Le modèle d'une société hiérarchisé, avec au sommet un chef, est un héritage qui remonte à la nuit des temps, et qui suit toujours son cours, même de nos jours. La hiérarchie est organisée dans l'évolution de manière pyramidale :
- force physique
- rang social
- les diplomes

les liens s'établissaient dans la verticalité avec au sommet, l'homme le plus fort, le plus riche et le plus diplômé et engendraient des rapports de forces.
Ce chef est l'emblème de la force, mais de quelle force s'agit-il, force guerrière, destructive ou unitaire et constructive ?
L'héritage de cette autorité tribale, celui qui défendait sa tribu par la force musculaire, par sa ruse et ses multiples stratégies de conquête, est toujours en place, il est encore un modèle fort dans le subconscient humain.
L'autorité, se doit d'être avant toute chose, d'être vertueuse, elle est la guide, et pas uniquement d'une direction à suivre, mais par l'éclairage des idées, des choix provenant de ces citoyens, elle est celle qui aide à grandir, à s'élever...
L'ego n'a pour unique modèle que le monde extérieur, à travers lequel il cherche sa place, qu'il compare en permanence avec celle des autres, ce qui n'est évidemment pas tout à fait faux, vu que ce monde extérieur n'est que le reflet de lui-même et de ces peurs. Les peurs que le monde extérieur va exploiter à merveille, afin de les garder sous contrôle au cas où, et c'est tout le jeu du pouvoir qu'a la conscience pour maintenir un équilibre fragile de ce qu'elle croit être l'unité.