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Le_triquetra_symbole_de_la_ternaire_Divine

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Philosophie

Image-de-foret-en-automne

Une saison de déclin et de transition vers un nouveau cycle

Introduction :
Saison de transition entre l'été et l'hiver, le changement de climat qui l'accompagne est progressif.
Des températures estivales sensiblement en baisse dans la plupart des cas, cette période que l'on l'appelle : l'été indien, ou la douceur décline peu à peu, la pluie fait son apparition, avec parfois de la neige vers la fin de la saison.
L'automne se distingue surtout par sa luminosité qui décline chaque jour jusqu'à atteindre le solstice d'hiver entre le 21 et le 22 décembre, qui est la journée la plus courte de l'année, bien sûr ces données ne sont valables que pour l'hémisphère nord.

Il n'y a rien de nouveau là-dedans ?

En effet, si ce n'était que pour définir les saisons selon les critères de l'intellect raisonneur, Wikipédia et autre support, le font très bien et mieux documenté.
Mais, la définition qui se trouve ici, s'effectue à travers le principe de correspondance. Celui-ci, a pour devise : ce qui est en haut en comme ce qui est en bas et inversement...
À l'automne, le mouvement rotatif de la terre qui régit les saisons, incline notre planète, ce qui a pour effet de diminuer la luminosité du soleil, les journées de plus en plus courtes. Dans ce processus de déclin, notre morale poursuit la même courbe et nous ressentons au fur et à mesure de cette baisse, comme un poids, une chape mental sur nos épaules.

Un moral en berne

Les conséquences directes sur notre perception en sont affectées, chaque jour qui avance, augmente le poids et accentue la gravité, on a une tendance au repli sur soi, dont en général nous ne prenons pas conscience, de par son introduction progressive.
Image-de-foret-en-automne Dans la société, on peut l'observer sans difficulté, chaque personne subit ce désagrément et à des degrés divers bien sûr selon, si l'on est conscient de ce phénomène ou pas.
Les symptômes sont ceux d'une dépression, nos états d'humeur sont perturbés, généralement, c'est le matin ou c'est le plus conséquent, la grisaille du ciel rend l'atmosphère sombre et nous semble lourd et pesant, la fraîcheur des températures, souvent accompagné de pluie, déclenche en nous une humeur peu ou pas réjouissante, nostalgie et tristesse sont monnaie courante en cette saison.

La pluie est-elle responsable ?

La dépression atmosphérique, n'est qu'un élément déclencheur, c'est plutôt un processus de transformation qui suit le cours de notre évolution.
Le cycle saisonnier est naturel, le printemps, c'est la naissance ou renaissance et celui de l'automne, c'est le déclin ou la mort, tout retourne à la terre.
Par mort, il est bien entendu, que cela signifie la fin, non pas dans le sens physique, quoique !?
Vu que notre état de vieillissement au sens de l'age est calqué sur les saisons.
Par analogie à la mort qui nous fait quitter un cycle pour rentrer dans un autre, l'automne, c'est un mental en berne et l'humeur morne. Celle, ou on délaisse certaines parties de notre vécu , de ce que nous étions, c'est un cycle qui se referme, c'est la saison du deuil par excellence...

Notre venue au monde a été douloureuse.

L'âme venue s'incarner dans un corps étriqué, pour elle, dont la dimension est d'ordre infinie et absolu.
Il a fallu qu'elle s'intègre dans cet élément qu'est le corps animal, qui est un élément de ce monde terrestre, celui d'un monde périssable, donc fini.
C'est comme si, nous essayons de faire entrer une ville dans une boite d'allumettes et ceci est un exemple très réducteur et loin de refléter le processus.
Pour notre intellect et son mental raisonneur, cela est tout simplement impossible à réaliser, il lui est déjà difficile, ne serait ce que de l'imaginer...
C'est ce que la création a fait avec l'âme, c'est la parabole du génie dans la lampe d'Aladin...
Une entité infiniment créatrice, dans un espace ultra confiné.

Quel est le rapport avec l'automne ?

Le mal-être qui s'abat sur nos épaules, se sont ces instants ou les émotions, subissent une modification lié à la diminution de la luminosité solaire, acquissent lors des sorties lumineuses des longues journées du printemps et celles chaleureuse de l'été. La fameuse vitamine D, mystérieusement, le cerveau ne parviens pas à la synthétiser, se sont les cellules de la peau qui la capte des rayons lumineux du soleil, et en l’occurrence, en automne, sont moins présente par les journées sombre et très courtes.
Le génie d'Aladin, perçoit qu'une partie de son être sorti de la lampe, pour exécuter les vœux, doit y retourner sur ordre d'Aladin.
Aladin, est notre égo, qui dirige les opération tant que la conscience n'est pas suffisamment évoluer pour permettre à l'esprit de prendre le contrôle intégral du mental...
L'infini à l'intérieur d'un corps fini est un tour de magie, dont la création a le secret.
Lors de notre naissance, le même phénomène s'est produit.
Ce passage de l'infini au fini a été pénible pour l'âme, un nouveau venu au monde, passe ces premiers mois à dormir, c'est une étape ou l'âme est en transition et pour ce faire, elle a un besoin d'adaptation, durant le sommeil une partie d'elle s'évade de ce lieu qui est beaucoup trop exigu pour elle.
En ésotérisme, cette partie est appelée corps éthérique, un corps de pure énergie, lorsque nous sommes dans un sommeil profond ou le corps physique est immobilisé, nous nous mettons à rêver et ou nous nous déplaçons sans aucune difficulté.
Par observation, le temps au diverses adaptations pour l'âme se poursuit tout le long de notre vie, le sommeil, bien que variable d'un individu à un autre, d'un âge à un autre, occupe toujours une majeure partie de notre temps.

L'hibernation

Autre fois, l'homme était contraint de cesser ou diminuer son activité extérieure au fur et à mesure que l'automne avançait. Il se réfugiait dans son habitat du moment, grotte, cabane, maison, etc. Cette action était purement mécanique, elle était subie par l'homme, le climat lui indiquait la démarche à suivre. C'est le temps de la réflexion et non plus celui de l'action.

Noël et l'automne

Cette fête a pour origine, précisément la saison de l'automne.
En raison de la dépression que l'homme subissait, de par son observation, il a constaté que les journées cessaient de diminuer entre le 21 et le 24 décembre, c'est ce que l'on appelle le solstice d'hiver et surtout il observa que les journées commençaient sensiblement leur allongement à partir du 25 décembre.

C'est à cet instant que les hommes décidèrent d'organiser une fête au Dieu soleil.
Ce rite devenu fête, a depuis été reprise dans toutes les cultures humaines, sous des aspects, rituels et explications différentes, mais le fond est identique.
Il en est de même pour la nouvelle année, qui étrangement est fêtée une semaine plus tard, avec cette fois, le rituel qui consiste à manifester ou exprimer ces nouveaux désirs ou espoirs. Une période propice aux vœux, qui symbolise le renouveau de l'homme.

Résumé

Rose_de_Nôel De nos jours, en ces temps plus modernes, où nous savons stocker, organiser, chauffer et surtout nous, couvrir pour ne pas avoir à subir les humeurs du climat extérieur, cela nous, ne protège pas pour autant de ce mécanisme de deuil, qui est toujours en cours.
Son principe n'a pas disparu, il est toujours présent, il nous contraint à nous remettre en question, sur nos modes de vie, sur nos choix, nos comportements, etc, bref on fête plus que jamais Noël et le Nouvel An.
Bien que, matériellement, ce n'est plus indispensable, puisque le progrès est là, mais insuffisant au regard de la mission qu'est la nôtre.
Nous avons éliminé ou remplacé le cycle de l'hibernation par l'action et majoritairement, par le travail en permanence, mais cela semble être insuffisant, voir contre- productif, puisque nous subissons encore et toujours cette remise en question et son mal-être.
Insuffisante à l'épanouissement de nos êtres, se poser est un verbe parlant qui suggère de se laisser, de cesser l'agitation. Comprendre le pour-quoi en tant que but, il implique la réflexion, nous devons nous redéfinir dans la profondeur de nos êtres, pour trouver nos chemins.
Sur un plan spirituel, nous sommes toujours à la recherche de quelque chose, plus exactement celui du sens et il nous appartient à chaque automne, qui nous impose un re-centrage sur nous, de réfléchir sur ce que nous avons aimé, accompli, ce qui a fonctionné ou pas pour nous, pour éviter de recommencer les mêmes attitudes et subir les mêmes conséquences.
Une véritable introspection, dans les profondeurs de nos êtres, durant l'hiver nos véritables désirs, espoirs, souhaits, sont en état de gestation, afin que le printemps venu, nous célébrions nos renaissance.
Par véritable, il s'agit de réel évolution pour toute personne dont le désir sincère de ne pas reproduire les erreurs de l'année qui s'écoule, il n'est point question ici, de fantasme, de délire ou de rêve farfelu.
Le terme sincère nous le rappel : s'insère, c'est ce qui s'insère dans notre réalité personnel, à chacun selon son mérite. Ce à quoi nous avons fait réellement une place en nous débarrassons d'un superflu et qui constituera notre devenir, notre nouveau ÊTRE, et non celle de l'avoir (biens matériels en tout genres), c'est celui du désir d'évoluer, changer les attitudes comporte-mental nocives pour une meilleur intégrité de soi.
C'est l’expérience même de ce qu'est le cycle de réincarnation, évoquer ça et là, il est sous nos yeux, pour quiconque s'en donne la peine d'observer...
Chaque automne, nous mourrons et chaque printemps nous renaissons et chaque année nous changeons, physiquement et mentalement.
La partie physique, représente le temps qui nous est impartie pour faire évoluer notre mental. Seule, le corps physique vieillis, notre mental évolue sans cesse, même s'il lui arrive d'être fatigué, lasser, etc, le cycle, lui représente toujours une nouvelle chance de réussir sa démarche... L'adage, le dit : après la pluie viens le beau temps.