Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

- Sans vertu aucune action, si vouable et admirable puisse t'elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

LA LIBERTÉ

La statue à l'effigie de la libertéSelon l'adage : tout homme aspire à être libre, de penser, de s'exprimer et de circuler selon ses propres choix.
La liberté concept philosophique sans doute le plus prôné à travers le monde.
La liberté, telle qu'elle est perçu en ce monde relatif, se heurte à plusieurs barrières. Nombreux obstacles sur le chemin, qu'elle soit collective ou individuel, politique, social, morale, partout on doit faire face à des contraintes, voir des restrictions.
Avant toute spéculation et autre considération intellectuel, le langage nous enseigne qu'Être libre, c'est : Être, seul, le terme libre en lui même ne signifie plus rien. la liberté ne dépend que de soi...

Libre de penser, de s'exprimer et circuler

Penser, parole et action est une déclinaison du principe créateur, qui nous rappelles que notre monde terrestre est régit par trois niveaux de pensées : sensoriel, intellectuel et spirituel.
La pensée est première et elle est abstraite et ce n'est que lorsque on l'exprime en soi ou extérieurement aux autres, qu'elle se revêt d'une forme matériel identifiable et que sa réalisation devient possible.
La matière, est une énergie qui vibre et se condense, s’agglomère par l'action de mouvement. Au préalable, il aura fallu la pensée.
Donc, s'exprimer et circuler librement implique incontestablement notre façon de penser.
L'émotion, est une énergie et une fonction de l'Âme, c'est elle qui est en charge de chauffer notre corps et le mettre en mouvement. Elle se manifeste sous forme de pensée et selon le niveau de conscience du penseur, elle sera exprimer en un désir qui sera interprété sous trois types de formes différentes :
- Sensuel (sensoriel), c'est la capacité à ressentir.
- Sentiment (intellectuel), qu'est l’aptitude à éprouver.
- Sensible (spirituel), faculté à recevoir.

Se con-naître

Se con-naître, con, est un terme d'origine latine, qui signifie avec et naître, est l'incarnation en ce monde.
Naître, s'entend par n’ Être. Le N, est la jonction de choix entre ce qui est en haut et comme ce qui est en bas.
Le haut, dans sa définition imagée, c'est le ciel, tout ce qui est abstrait, invisible, impalpable.
Le bas, c'est la matière, le visible, palpable, etc. Con-n-aître, se résume en un : être ou pas, ce pourquoi en l'on naît !
Être, en langage, est un auxiliaire, et un auxiliaire est une Personne qui apporte sa collaboration, son aide.
La pensée qu'est : Être, lorsque cet auxiliaire est exprimer par celui qui se pense, il se prononce en un Je-suis, c'est à dire conjuguer à la première personne du singulier, c'est ce qui le définit, le je suis devient le verbe Suivre.
Suivre, c'est avoir un but, un objectif, un idéal, etc. Avoir, étant la polarité d'Être, dans le langage, il s'écrit : a-voir, A, est un caractère restrictif, qui résume : qu'avoir c'est être sans vision, un aveugle d’où l'expression de s'être fait par avoir.
Donc, avoir une destination, implique un chemin. Suivre un chemin pour se rendre quelque part, oui ! Mais ou et lequel ?
Un plan, une boussole et les points cardinaux, nord, sud, etc. Nous permettent de nous situer et nous déplacer dans l'espace géographique.
L'Être, dans sa quête de liberté se sert de la conscience pour penser (ce situer), le contenu de ses pensées est le plan, la lucidité est sa boussole et ces points cardinaux sont la polarité (deux pôles) : le Vice est son opposé qu'est la Vertu ainsi que l'horizontalité et la verticalité pour atteindre sa finalité.Le tout constitue une croix, qu'est celle de nos choix.
La première quête est l'identité, se connaître (qui suis-je), ce qui implique d’où-je viens pour savoir ou je dois aller ?
La ternaire Divine (voir plus-bas), implique toujours la règle de trois et l'identité n'échappe pas au principe.
Identité familiale (sensoriel), identité culturelle (intellectuel) et identité cultuelle (spirituel).
- Toute personne, ce distingue par un corps physique singulier, c'est le plan sensoriel.
- Une mentalité propre avec tous ce qu'elle aime, n'aime pas, comprend ou ne comprend pas, c'est le plan intellectuel
- Et enfin une croyance en quelque chose, superstition, fétichisme (sensoriel), les areligieux (intellectuel) et les religieux (spiritualité) du plan spirituel. En cela, la vérité, la connaissance et la rectitude, seront le contenu de sa conscience dans son cheminement.
La vérité, étant ce qui est identique en tout temps et en tout lieux.
La connaissance, c'est la découverte de bribes ou partie de cette vérité, c'est l’expérience.
La rectitude, c’est son redressement, autrement dit son évolution, sa capacité à la remise en question. La droiture, est une posture verticale qui reflète la grandeur d'âme... La connaissance, à travers certaines traditions, nous a était transmise depuis la nuits des temps et nous rappellent, que ce chemin est multiple, sinueux et demande force (volonté) et persévérance, pour y parvenir.

Penser par soi

homme en équilibre sur une roche en haute altitudeLa liberté n'est pas un désire, c'est une faculté d'action mental, je suis libre de penser...
Nos désires, s'ils ne sont pas maîtrisés, sont une chimère, ils nous cloisonnent, chacun d'eux forges les barreaux de la grille en fer de notre prison mentale. Fer, en-fer, en-fermer et faire, ont la même racine, l'addition des ces mots nous le dit : fermer en fer, verrou ou vers ou ? ont la même indication.
Le fer est un métal lourd et solide, il est celui de notre mental intellectuel, féru de logique en tout genre, il est forgé avec la même rigidité, d’où la recherche d'une solution, qui est, ne pas l'oublier, un dissolvant. Un dissolvant capable de dissoudre les mailles de nos chaînes, boulets, grilles, barreaux, portes... Pour sortir de notre prison mentale.
Le solvant de la pensée intellectuel est, le doute, il dissout les maillons de la certitude aveugle. Une remise en question passe toujours par la solution qu'est le doute.
Réussir, ce terme est un vecteur de l'illusion tant il est mal définit ou mal compris. Dans nos sociétés dite de progrès et de modernisme, il conduit l'ego à la pleine mesure sous peine de son opposé qu'est l’échec, il instaure la Compétition.
La réussite qui est compétition donc, est associer avec la possession, la possession, c'est l’ensemble de matière (matériel) engrangé en guise de repères de cette réussite, plus je possède, plus haut je serais dans le classement de la survie.
Théorie chère a Darwin, qui nous a expliquer que seul les plus compétitifs survivent, l'intellect, fort de sa logique est (Être) Ignorant, pour tout ce qui concerne le sens des choses. Certes, l'analyse par la logique est séduisante et logique, mais, c'est oublier qu'elle n'analyse que ce qui lui est visible et que sa propre pensée n'appartient pas qu'à ce monde visible, ce n'est que la partie visible de la pointe de l’iceberg. La partie, la plus volumineuse de cet iceberg est dissimuler sous l'eau... Le marin, ignorant ce principe se heurte à du solide (en-fer), cette dure réalité (l'enfer) diront les admirateurs du Titanic.
Posséder, une bonne idée en ce monde de compétitions, c'est la garantie de réussite selon la logique.
Hors, ce qui est bon pour le corps physique, ne l'est pas obligatoirement pour l'intellect et encore moins pour le corps spirituel.
Quand l'un parle d'avoir, que l'autre de prix et l'autre encore de valeur, ou le premier revendique un droit, le second parle de lois et que le troisième invoque un principe, lequel serait bon pour l'Être que je-suis ?
Nous sommes fractionnés au sein d'un même corps et nous suivons les recettes émises dans la société par les commerçants en tous genre, du cultuel, culturel, traditionnel, etc, pour résoudre cette division interne...
Tout comme, il est évident que nous sommes tous au sein d'un corps plus grand que le notre, qu'est celui de notre espèce : le corps Humain.
Et les deux corps auxquels nous appartenons individuellement et collectivement sont fractionnés dans les mêmes proportions, même si leurs échelle est différente.
Et là, de nouveau nous retrouvons le même mécanisme, des commerçant aux multiples enseignes, politique, social, philosophe, scientifique, théologue, littéraire, etc, pour nous guider dans nos choix... Le point commun entre les deux, c'est l'Être, individuellement comme collectivement.
La réussite, c'est ce libérer du conditionnement, se rectifier pour élever la conscience et pour améliorer et révéler ce qui est meilleur en nous, et non Être un animal féroce démonstratif de son pouvoir, de sa ruse, etc, au sein de l'apparence et ces illusions.

Les chemins du possible

Se rectifier pour Être en phase avec l'Être que je suis et contribuer à la rectitude de l’espèce Humaine, ne consiste pas à adopter ou rejeter le point de vue des autres.
Chacun a sa propre petite vérité relative, lier à la propre position de chacun dans l'espace et le temps.
La rectitude, la connaissance et la Vérité sont absolus et universelle, c'est l'unique objectif ou destination pour chacun.
Chacun cherche le chemin pour s'y retrouvé (individuel) et se retrouver (collectif). Ce chemin est balisé par trois indicateurs : vois, voix et voie.
Vois est l'observation, voix est l'expression et voie le chemin à pendre.
L'observation implique les cinq sens (vue, ouïe, etc.) et les supra-sens que sont : claire-voyance, claire-audience, la mémoire, l'imagination et l'intuition.
L'expression, c'est la transmission de l'information de l'expérience du cheminement et non le chemin, car et c'est bien connu: tous...mènent à Rome. Multiples sont les chemin de la rectitude et ils sont tous valable, bien que leurs durées et les difficultés en soient variables. C'est l'expérience de chacun, lorsque l'on souhaite aller en périphérie d'un cercle à partir du centre, quelque soit la direction, on est certain d'y arrivé.
Les vertus, ont toujours figurée comme règles d'or pour cheminée (marcher) sur la voie de la vérité.
Les vices (les mensonges), sont leurs contraires, donc, une facilité qui demande que peu d'effort pour parvenir à l'objet de ces désires, mais pas ceux de la liberté.
Nous pensons pas vraiment par nous mêmes, par paresse, qui est le premier vice ou obstacle à la démarche, La paresse est la reine mère du vice, elle engendre la facilité vers laquelle on succombe. Et pour corser le tout, Chronos et son ancêtre Horus, archétype du temps, exige d'aller vite et le piège se referme sur nous.
La première instance à développer est la volonté et la constance (force et puissance) de penser correctement.
Penser par soi, c'est Être-Soi, et non répéter un ensemble de données ingurgité et dictée par un héritage.
Persévérer, c'est la constance, ( percer-et-vous-verrez), est la règle pour trouver, quelle que soit l'objet ou sujet de la recherche, car celui qui perçoit, c'est celui qui voit (voie) mieux, c'est également celui qui perd son soi, son égo. L'égo, devient un allié et l'auxiliaire Être se révèle et la liberté s'entrevoit...
L'égo est attachement, il se lie à tout et c'est cette attachement qui nous fixe, nous enferme, nous rigidifie.
Le mécanisme de la création de la matière, est de l'énergie en mouvement, qui tourne sur elle-même et s’agglomère pour former un point (fixe), autour duquel elle vas s'agglutiner(la glue, terme anglophone pour la colle).
La pensée, est également de l'énergie en mouvement, plus nous la rassasiant, plus elle se matérialise. D’où l'importance de choisir la bonne pensée (direction de l'énergie émotionnelle), celle qui respecte votre Être par son pouvoir libérateur.
L'égo ignorant, sait et comprend, mais n'écoute pas, ne remet pas en question le bien fondé de sa pensée, pour la bonne est simple raison et qu'il en est attaché, fixer, figer, coller...
L'humilité est de loin la plus grande valeur, elle est la re-connaissance même de notre ignorance, c'est une conscience éclairer.
Une re-connaissance de l'ignorance, nous sommes là, en présence de la divine dichotomie qu'est le mode opératoire de la transformation (changement de forme) en transmutation (changement de sens). La transmutation, est une opération de l'Esprit, qui consiste à modifier l'essence (l'énergie) même des choses. Alors que, la transformation consiste à changer la forme sans modifier son énergie.
La rectitude ou droiture, est une faculté de puissance ou résistance au vices divers. C'est un isolant performant face à la séduction qu'est le désir de la matière, elle ne se soumet pas, puisque, une partie de sa mission est accomplit elle n'est pas corrompus (corps-rompus).

La liberté et l'ordre d'une ternaire

Ternaire, désigne une structure basée sur trois éléments en un seul.
La ternaire (en savoir plus), est le lien qui relit les trois différentes parties pour en faire une et elle est incontournable et se compose dans un ordre précis : Pensée, parole et action, etc.
Mécaniquement, un mouvement ou action est induit par l'émotion, elle se manifeste mentalement par une pensée, cette énergie pensée se matérialise en un langage intérieur par des mots, ces mots se présentent à la conscience qui les sélectionne et les oriente selon le niveau de compréhension et d'évolution de l'individu, deviendra des actes, vertueux ou vicieux...
Une recette réussie, c'est l'addition de la qualité des aliments sélectionnés avec le savoir-faire du préparateur. Les mots, sont de la nourriture affective pour notre mental.
Donc, si la pensée est corrompue, la parole et l'action en seront affectées. Penser, Être-libre, c'est avant tout un discernement sur le sens des mots et leur valeur à travers un acte. La pensée mentale, est le début du plan, elle est la partie la plus importante dans notre échange avec le monde extérieur, car, la pensée est une énergie sous forme d'onde, elle a une fréquence et une longueur, elle oscille et c'est le cœur qui la pulse. Le cœur, cette pompe à pulser les pensées et le sang à travers l'organisme. Le sang transporte de : l'alimentaire (une ternaire), est composé de trois ces formes: organique, affectif et respiratoire (l'oxygène).), c'est également le régulateur du système nerveux et du système moteur.

Conclusion

L'homme, a un besoin viscéral de liberté de penser, de s'exprimer et d'agir selon son propre choix, il est désireux de vivre, créer, réaliser et de s'accomplir pleinement dans sa courte vie. Pour cela, il doit absolument être libre.
Le monde dans lequel nous vivons est lui même soumis au principe de cause et d'effets, par-conséquent, tout actes quelle qu'en soit sa valeur, engendre des effets. Les effets, selon le principe de polarité, seront de l'ordre soit de l'agrément (le bien) ou de la souffrance (le mal).
La raison intellectuel, si elle explique, atténue les effets indésirables, elle n'en supprime pas la ou les causes. Les causes sont engendrer par un principe immuable. On peut agir sur une feuille d'un arbre, sur la branche, le tronc, les racines, le sol, mais pas sur le climat, l'énergie tellurique, le magnétisme terrestre, l'énergie solaire, etc...
Trouver sa liberté, c'est s'aligner, s'aligner c'est trouver l'unité de notre Être par la collaboration et l'aide. Une collaboration et aide non au monde extérieur, mais d'abord à celui de l'intérieur, donc de soi, s'aider soi-même, c'est l'humilité et l'apprentissage de penser correctement, qui forme notre intelligence...
Qu'une pensée spirituel est unifiante et libératrice des chaînes crée par nos egos, puisqu'une pensée vertueuse dissout la cloison séparative des trois corps interne (sensoriel (carné)), intellectuel (mental) et spirituel (Esprit)). Que l'ego, cette dimension de notre intellect qu'est l'amas de pensées raisonneuses qui lui forge une protection et un diktat (dicte-acte) sur un royaume interne comme externe.
Nous sommes tous soumis et sans aucune exception à la même configuration, mais pas aux mêmes paramètres, nous rencontrons les mêmes difficultés, mais pas les mêmes épreuves, etc.
La liberté, c'est l’élévation de la conscience vers plus de capacités, de richesses (spirituel) et de pouvoirs sur soi. Cela, implique une démarche constante et régulière, et à chacun selon son dû et ses apptitudes. Les multiples expériences, positives comme négatives, ne sont pas à considérer suivant l’angle du bon ou du mauvais. Toutes produisent une richesse, et les plus négatives sont souvent plus enrichissantes que les positives, à condition de faire l’effort d’extraire l'enseignement que ces expériences contiennent.
Le pire serait de ne rien faire, et de ruiner son temps de vie dans un immobilisme spirituel. Cependant, nous sommes libre de choisir la valeur qui sera notre, entre les multiples facultés du vice et ou celles de la vertu.
Entre la paresse ou la rectitude, entre l'humilité ou la vanité de l'égo, entre collaboré et Être le meilleur avec soi et les autres ou le pire, par lutte et la compétitivité contre-soi et les autres. De ces ou ses choix, que s'ouvre ou se ferme le chemin de la liberté...
En résumé, être libre, c'est avant tout avoir une conscience éclairer, par l'exercice du discernement et la maîtrise du sens et des valeurs à l'aide de son libre arbitre et le sens de la responsabilité qui en découle.