Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

- Sans vertu aucune action, si vouable et admirable puisse t'elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

Le réel, la vérité et le vrai

Ces trois thèmes forment une triangulaire indissociable les uns des autres et sont probablement les sujets les plus complexes, tant ils sèment la confusion et les amalgames qui frisent parfois le chaos dans nos sociétés.
De débats houleux pour savoir qui dit vrai qui dit faux, qu'est-ce qui l'est, qu'est-ce qui ne l'est pas.
À celui de la vérité que certains s'autoproclament être les détenteurs de la grande(vérité), par opposition à la petite vérité qui selon ces grands savants circulerait pour l'essentiel chez le petit peuple et qui ne serait que de l'opinion.
Et le réel est-ce que tout ce monde oubli, dans son évidence, tant il manifeste sa présence à tous les êtres vivants et à tout instant.

Qu'en est-il de tout cela ?

Il ne s'agit pas ici de substituer une vérité qui serait immuable et éternelle.
Seulement une tentative de mettre un peu plus de lumière sur ces sujets plutôt que de l'ordre.
L'ordre suppose une hiérarchisation des sujets, il n'en est point question, tant le réel et la vérité imposent leurs respects, notre ignorance est grande et l'ordre naturel de la création est complexe, cohérent et infini pour prétendre quoi que ce soit à son sujet.

La vérité

La vérité est le sujet qui divise le plus les civilisations, les sociétés, les communautés et les individus.
Elle est le symbole même de la division, la raison en est, qu'elle est multiple.

Qu'est ce que donc la vérité ?

La Vérité dans son Absolu, est indescriptible et indéfinissable, tant son ensemble est fragmenté, épars et dispersé.
Il existe trois niveaux d'interprétations de la Vérité et elle est dépendante du niveau de conscience du lecture, de l'analyste, de l'observateur.
La Vérité, se décline de l'unité au multiple, elle est subjective par définition, elle dépend du spectre à travers lequel elle est observé.
Pour l'être humain, il existe trois types de filtres ou plans d'analyses :

  1. Le monde physique sensoriel
  2. Le monde intellectuel émotionnel
  3. Le monde spirituel sensible

Et au sein de chacun de ses plans, les niveaux se répètent. Il existe trois états : gazeux, liquide et solide et une multitude de monde, celui : des particules, atomes, molécules, cellules, organes, corps... Le monde terrestre, le monde céleste, le monde des étoiles, celui des galaxies, des univers, etc...La vérité, arbore une multitude de définitions selon le monde et le contexte, dans lequel la conscience évolue et interprète sa réalité : celle de la sphère intime, familiale, ethnique, culturel, cultuel, etc. Et selon sa situation géographique : ville, compagne, pays, continent, etc.
Chaque sphère est enchevêtrée dans une autre qui est plus grande en partant du microscopique pour aller au macroscopique ou inversement, c'est l'effet fractale de la vue et les différentes grilles de lecture de la vie.
Vue sous cet angle, on s'aperçoit que la diversité et la multiplicité de la Vérité, est incommensurable et ne peut s'appréhender par un cerveau, aussi développer, compétent et intelligent soit-il. Sauf, à être dans l'humilité de sa petitesse pour englober cette immensité...Et se contenter d'une vérité relative si spécifique à son environnement.
Résumer : qu'il n'existe qu'une unique Vérité et elle est ABSOLU. Cet absolu, englobe toutes les parts de la vérité disperser, qui n'est que spécifique et relative, dites rationnelles, ce qui n'est qu'une part du gâteaux...

Savoirs et connaissances

Deux disciplines, dont l'objet d'études est similaire par leurs objectifs, mais deux chemins différends pour mener à bien leurs missions, ce qui crée une grande confusion parmi nombre d'entre-nous.

Le savoir

La discipline qui étudie et décrit les vérités relatives qu'est l'ensemble des savoirs, pour l'essentiel, relève de la sphère scientifique, mais pas que, la philosophie, la théologie, les arts, la littérature...
L'approche scientifique est résolument axée sur le processus mécanique de la matière, autrement dit celle des objets.
Le langage, par la raison, nous dit qu'il faut être objectif dans le discours, c'est à dire faire abstraction des sentiments et de sensibilité si chère au coeur, qui est le siège de la valeur et se concentrer uniquement sur l'objet.
La raison, c'est l'étude des lois de la causalité, mais en réalité (réel) elle analyse uniquement les effets. Qu'en est-il de la cause des causes ?
La science tente tant bien que mal, de trouver les lois qui selon le jargon définiraient la vérité (objet-ctif), qui seraient immuable et éternel, ce qui permettrait d'expliquer à la fois solidité et la constance de la matière, et l'évolution de l'espace et du temps; alors même, qu'elle se heurte au mur de PLANQUE, par ce fait, elle ignore, le ou les phénomènes qui engendrent la cause première.
L’air que nous respirons et sans lequel aucune vie sur cette planète ne serait possible, est invisible du simple point de vue de la science, elle n'en mesure que ces effets.
Dans ce cas, il est difficile d'ériger le savoir en une vérité qui serait partout dans l'univers et en tout temps la même, donc stable.
Le temps, dont le principe, étant un support sur lequel défilent les événements à un rythme adapté au regard de l'observateur qu'est l'humain, ce que l'on est capable de suivre et de comprendre, n'est donc qu'une vérité fractionnée, incomplète, qui défile sous notre vision simpliste.
Le temps est aussi multiple que la vérité, la seconde précieuse pour l'athlète du cent mètres, n'a aucune signification pour un contemplateur assis sur une pierre à admirer les paysages. Les cent ans de durée de vie moyenne pour un éléphant ne peuvent se mesurer aux six heures d'un insecte qu'est l'éphémère, etc...
Le savoir est un ensemble d'informations que l'on détient sur les divers objets que la vie engendre, cependant elle est limitée au bon vouloir de la vie elle-même, dont l'impermanence est un autre principe, elle crée sans cesse de la nouveauté, à laquelle, le savoir ne peut résister. Le savoir est fluctuant, périssable et éphémère, il est dépendant des interactions de la complexité qui le dépasse et c'est en cela qu'il relève d'une vérité dite relative. Et comme le rappelle l'adage : la vérité d’aujourd’hui n'est ni celle d'hier, ni celle de demain, donc elle n'est point une vérité. Elle n'est qu'un consensus d'autosatisfaction si chère à l'ego ! Donc, ce n'est qu'un point de vue parmi d'autres...
Petite précision, l'importance de la science, relève d'un éclairage sur l'obscurantisme, celui de la superstition et du fétichisme et à ce titre, c'est une discipline indispensable et respectable, quant à le Vérité, c'est une autre histoire...

La connaissance

La connaissance, concerne pour l'essentiel le relationnel, quand le savoir s'attarde sur l'objet, la connaissance est orienté sur le sujet.
La connaissance, est le résultat de ce qui est éprouvé, ressenti dans le vécu de chacun.
Elle est ce qui épprouvé, c'est l'expérience de l'interraction avec tout ce qui nous entoures, matière comprise. Malgré, la diversité et la multiplicité de nos visions, historique, culturel, cultuel, génétique, etc...il y a quelque chose qui est commun à l'ensemble, c'est ce qui se dégage de celui-ci, qui forme la connaissance.
Ce qui différencie la connaissance du savoir au delà de leurs orientation sujet-objet, c'est à la fois la méthode, qui aura été expérimenté par un plus grand nombre de personnes à travers les mondes et le temps et la deuxième raison est qu'elle se déroule dans un environnement authentique, contrairement aux laboratoires dans lesquels on crée des conditions favorables à une étude, ce qui par son confinement, l'isole des conditions réelles.
De plus, la connaissance est très ancienne, les traditions l'on fait vivre jusqu'à nos jours, elle a traversé des milliers d'années d'histoire, sans subir d'altération.
Bien que, l'homme évolue et change, ses caractéristiques principales, ne varient pas, autrement dit reconnaître que quelqu'un à changé, c'est qu'à la base il aura été reconnu, donc, il n'a pas vraiment changé, mais évoluer.
Toutes les sagesses, aux quatre coins de la planète rapportent les mêmes récits.
Quelle est donc cette connaissance ?
Pour aborder ce paragraphe, il est important de comprendre que, la lecture du réel possède trois niveaux de lecture indissociable, et la propriété qui nous permet cela, c'est la conscience, le triangle par ses trois segments reliant les trois sommets en est la parfaite illustration.

La conscience

Trois niveaux vibratoires au sein desquels la conscience, par son un curseur navigue entre le haut, ou elle exprime son niveau d'évolution et vers le bas, son involution ou regression :

  1. Sur le plan physique, la conscience perçoit les effets.
  2. Sur le plan intellectuel, elle perçoit les causes.
  3. Sur le plan spirituel, elle perçoit les Principes.

Ces trois niveaux de conscience, nous définissent, ainsi que la matière qui nous entoure.

- Sur le plan physique, les événements qui se déroulent génèrent des effets, et se manifestent corporellement pas des stimuli qui expriment le manque et le désir de le combler ou satisfaire.
L'instinct est une conscience non manifestée par la présence à soi, par l'absence du libre arbitre, c'est le domaine de l'inconscience.
Ce niveau de vibration perçoit et définit le déroulement de la vie sous forme de destin, les événements sont subits, la vie est une fatalité.

- Sur le plan intellectuel, l'individu perçoit les causes qui engendrent les effets, c'est le début de la conscience, de la présence à soi, la raison exerce son libre arbitre, cependant l'attachement à la sphère physique sous forme d'énergie émotionnelle (l'égo), cherche avant tout à prendre le contrôle des causes pour accentuer ou atténuer ses effets.
À ce niveau, la conscience est opérante par l'exercice du libre arbitre, donc de choix, cependant, la conscience navigue majoritairement entre le pouvoir égotique et le destin.

- Sur un plan spirituel, la conscience se nourrit d'une énergie subtile et inductive, qui provient de son monde intérieur par le biais de la méditation et la connexion avec l'Esprit.
Par l'exercice du libre arbitre, elle permet l'accès à la connaissance, par son discernement, elle sépare ce qui est subtil de ce qui est épais (l'énergie de la matière), le léger du lourd (ce qui élève de ce qui rabaisse).
La conscience perçoit les principes, qui régissent par ses lois, l'univers dans sa totalité, rien n'est séparé, le visible comme l'invisible, qui se résume par cette analogie : ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, le macrocosme comme microcosme est régi par les mêmes principes.
Elle en comprend leurs subtilités, les énergies qui interagissent entre une étoile et une cellule.
Elle décèle l'intelligence, le plan de la trame, elle découvre la sagesse qui se cache sous chaque événement, la beauté, l'harmonie.
À ce stade de la conscience, la vie puise sa source dans la divine providence.

Dans ce monde terrestre, donc, relatif, les vérités sont pour la majeure partie dissimulée par l'obscurité, elle est dans l'absence de lumière, qu'elle soit physique dite vulgaire ou sublime de la divine providence.
Sans lumière, pas de forme, nous sommes dans l'incapacité de décrire quoi que se soient.
Lorsque la lumière est présente en faible quantité, la vérité se trouve recouverte par les ombres.
La lumière photonique ne suffit pas à la trouver, car elle se dissimule sous les apparences ou recouverte par des peaux, les êtres vivants, les objets, bref, la matière dans sa globalité.
La matière contient un principe qui la gouverne, qu'il s'agit de découvrir; l'étincelle qui nous anime demeure le plus grand des mystères auquel nous sommes confrontés et dont nous connaissons, que peu de chose. L'absolu est au centre de toutes choses, de toutes vies, de toute la création...

En résumé, la vérités absolu issues de la division divine, est fragmentée, éparse et dispersée.
Dans le monde des sciences, de la philosophie, la littérature, les arts, les théologies, comme ailleurs, et qu'elle soit collective ou individuelle, chacune des disciplines et chaque être qui la compose, possèdent ses propres opinions qu'ils érigent en vérité, bien que parfois il trouve une parcelle de celle-ci, cependant, ce ne sont que des fragments de l'une des parts de la vérité dispersée, seule leurs unifications permettraient de dresser une lecture précise et fidèle.
Chaque cherchant, curieux, qu'il soit spécialiste, artiste ou citoyen lambda, qu'il soit célèbre et reconnu, connu ou inconnu, trouve et trouvera un fragment d'une part de cette vérité. Certains plus que d'autres, en fonction de la volonté qui l'anime et le stimule et de son niveau de conscience.
La sensibilité de chacun fera que, certains chercheront uniquement dans ce qui leur est visible, pendant que d'autres seront sensibilisés par tout ce qui est invisible.

La pensée rationnelle

Être rationnel, c'est avoir un raisonnement qui se réfère au concret, qui a recours à des preuves tangible pour étayer un argumentaire.
Réflexion : l'acte même de penser est abstrait, il est impensable que l'on puisse toucher de ses mains ou avoir vu une pensée. Et personne n'a jamais pu nier la capacité de penser; qu'elle soit de l'ordre de la vertu comme du vice, la pensée est ce qui a de plus puissant en ce monde.
La pensée est première, vient ensuite la parole qui l'exprime et seulement après que vient l'action de la réalisation, c'est l'ordre incontournable et indépassable du processus de la création.
L'idée qu'est la pensée d'une maison, le plan est l'expression pour sa structure et l'action, unir les matériaux nécessaires, pierres, béton, ferraille, bois, etc... pour la réalisation.
Un certains nombre de personnes, lorsque l'on parle d'un sujet abstrait ou invisible, comme les égrégores, pensent qu'il ne seraient que le fruit d'une imagination débridé, que le terme abstrait et tout ce qu'il contient, n'est que le résultat d'une imagination altéré et que seul le concret serait réel, bien sûr qu'il existe des croyances en des théories farfelue, des superstitions en tout genres, des délires, etc. Qui reposent sur un raisonnement fallacieux dont la logique se réfère et repose sur un contenue dans la mémoire qui serais biaisé.
Faute de preuves tangibles pour étayer une théorie et par un manque de discernement, il ne faudrait pas pour autant sombrer dans une croyance qui consisterait à dire que cela n'existe pas. Voir la définition d'une croyance (accepter sans preuve ni argument) est un choix, que certain réfute par un athéisme, pour qui en l'absence de preuve refuse de croire. Comme dit l'adage, ne pas faire un choix est un choix, respectable certes, mais, cela n'augure pas pour autant en adoptant cette posture, d'être plus proche du réel ou de la vérité.
Entre : je ne crois pas que se truc existe et je crois que ce truc n'existe pas, réside une subtilité qui consiste à comprendre que dans le premier cas, l'individu n'a pas de croyance alors, que dans le deuxième, la croyance est présente.
Et cela permet de justifier un raisonnement rationnel, puisque je ne suis pas un croyant...La raison par l'argumentation est une stratégie de rapport de force et l'habilité du vice à ce déguiser en vertu.
Tout raisonnement rationnel est empreint d'ignorance, car il est circulaire, il se réfère qu'a ce qui lui est connu...
Pour les détenteurs de la raison pur ou du rationalisme, la terre-incognita des grands explorateurs n'est pas faite pour être découverte, oui mais alors, comment peut-on avoir la preuve, si personne n'a ni la foi, ni ne croit en son existence ?

Découvrir une partie de la Vérité, avec un V majuscule, suppose de l'humilité, une pensée juste, libre arbitre et discernement sont les facultés indispensables, c'est une Vérité qui doit résister au temps et ne peut qu'être universelle, donc, partagés par le plus grand nombre, quelle que soit son histoire, sa géographie ou sa culture.
La vérité, est-ce qui rendus visible par la découverte, l'analyse, la résonance et le raisonnement.
C'est le résultat de nos recherches par l'épreuve, ce que nous découvrons et partageons, que nous nommons vérité...
Enfin, dans un monde où le mouvement est perpétuel où tous bouge, change en permanence, la vérité serait avant tout une Direction, une Lumière à suivre, la conscience ou la lucidité, en sont les guides. L'anagramme du terme révélé, n'est autre qu'élever, ce qui nous donnes : révélation et élévation, de même que les verbes réveillés et éveillés ont la même racine et appartiennent à la sphère spirituelle, donc, de la connaissance. La sphère spirituelle englobe celle de l'intellect et du physique, c'est en découvrant notre corps que notre conscience s'est agrandie. Chaque corps renferme en lui une sphère spirituelle et c'est l'étude de celui-ci qui nous la révèle et nous éveille à cette vérité.
La vérité en tant que direction sur le chemin qui mène à l'amour et à la liberté, est l'expression ultime de la création.

Le vrai

C'est la similitude qui existe entre ce qui est vrai et les vérités, qui est à l'origine des amalgames dans la société.

Ce n'est pas la même chose, quelle est leur différence ?

Le vrai et son contraire qu'est le faux, ne sont que des attribues ou outils qui permettent de débusquer le mensonge, mais ils ne disent rien de la vérité...
Le vrai est une notion de la vérité, il relève du monde physique sensoriel.
Leurs différences, sont que ce qui est vrai pour une personne ne peut, être partagé avec les autres ou très peu, car elle est d'ordre individuel.
C'est notre petite vérité singulière, le vrai relève de ce que nous appelons dans la jargon courant, la subjectivité.
Ce qui est vrai pour moi ne l'est pas forcément pour un autre. Exemple :

  • J'adore le chocolat et c'est vrai, mais ce n'est pas le cas de mon voisin.

  • Il fait très chaud aujourd'hui, je transpire. C'est vrai, mais certain trouve qu'il fait bon, alors qu'un autre trouve les températures un peu juste, voir frais, etc.

  • Je crois en l'existence d'une énergie créatrice et c'est vrai...
    Un autre pense qu'il s'agit d'une entité qu'il appelle Dieu et c'est vrai pour lui.
    Un autre dira que tout ça, c'est des foutaises, que la vie n'est qu'accidentel, il n'existe rien d'autre que la vie telle qu'il la voit, c'est vrai aussi...
    Quelqu'un dont la vision est obscurcis par la difficulté ne peut voir l'existence de la beauté, parce qu'il ne peut la voir, donc elle ne peut être réel, ce qui est également vrai.
  • etc.

Le vrai, relève d'une catégorie que l'on nomme OPINION.
Mais ce n'est pas parce que c'est une opinion que cela n'est pas vrai, c'est juste un ébauché de vérité, qui est périssable avec l'évolution de cette même conscience.
Le vrai est subjectif et éphémère, c'est une vérité de la sphère de l'ego, elle est ce qu'une lumière d'une lampe de chevet est à la luminosité du soleil... Les opinions, reflètent l'expérience de l'individu qui émet son avis, c'est le résultat de son niveau de conscience, de son vécut et à ce titre, on ne peut l'offusquer de sa vérité, qui lui est propre, parce que vrai pour lui.
L'opinion individuelle, il ne faut pas l'oublier, est le résultat de la recherche de la Vérité par chacun de nous. Et à ce titre, nous ne sommes pas tous en même niveau d'évolution. Chacun à son niveau et son rythme.
Individuellement, nous sommes confrontés à la recherche d'une vérité qui se doit de l'être pour nous-mêmes, mais aussi pour celle qui s'inscrit dans le collectif.

Résumé de ce paragraphe qu'est le vrai.
Le vrai l'est, c'est une expérience que l'on vit individuellement, dans la quête de notre propre vérité.
Nous devons trouver celle qui nous concerne en tant que moi et celle qui relie ce "moi" aux autres, au monde, à l'univers, et au processus créatif.
Accomplir sa vérité ne peut être celle de l'autre, mais tout est vrai, puisque l’addition des petites vérité deviennent une vérité collective qui à son tour sera une communauté, pour finir en une nation, qui partage ses vérités avec les nations voisines, qui forment un continent, etc...
Les petites vérités s'insèrent dans la grande Vérité qui est un ordre universel.
L'affirmation, "tout est vrai", ontologiquement parlant est plus logique que celle qui énonce que "tout est faux", car si cela se confirme que tout est faux, alors c'est que c'est vrai...

Mais alors pourquoi tant d'amalgame ?

L'homme est un être doué de raison, donc un sujet sensé ! Il cherche avant tout à comprendre la finalité, le but ou l'objectif d'un processus créatif qui le dépasse.
Un processus créatif dont la vie est son expression, l'homme étant à la fois un acteur actif dans ce processus, comme il est lui-même une manifestation, expression ou volonté de cette même création, il tente de comprendre quel est, sa place et son rôle dans le déroulement de ce processus.
Le sens est un terme qui se définit par : une finalité et sa direction.
Il se manifeste sous forme d'activité qui peut être à la fois intuitive de par la sensibilité, qui est l'inspiration. Et du mental par la raison discursive (intellectuel). L'un résonne et l'autre raisonne.
L'ignorance c'est de penser que c'est soit l'un ou l'autre, certes, certains utilisent l'un plus que l'autre, mais pas l'un sans l'autre, ils sont complémentaires.
Le discernement du sens, c'est ce qui lie ou lis, il est la lecture et le lien entre tout ce qui forme notre réalité.
Le Bon sens qu'est la sagesse, est le symbole même de l'unité, il est le langage de l'un, c'est la balise uni-vers-elle.


Le réel et la réalité

Le réel et la réalité, sont un couple, ils sont le principe de genre qu'est le féminin et le masculin, ils définissent l'ensemble des phénomènes et épiphénomènes qui compose la vie. ILs se résument simplement à ceci : c'est l'ensemble de cet article, des savoirs, la connaissance, la diversité des vérités, de l'opinion, ce qui est visible comme l'invisible, que l'on soit d'accord ou pas, que l'on aime ou pas, que l'on soit scientifique ou néophyte, riche ou pauvres, travailleurs ou chômeurs, que l'on soit athéiste ou religieux, que l'on soit peureux ou courageux, grand ou petit, maigre ou gros, intelligent ou ignare, cultivé ou inculte, bref c'est Absolument tout ce qui existe le visible comme l'invisible qui forme le réel et la réalité.

Conclusion

À l'échelle individuelle comme collective, il est quasiment impossible en l'état actuel et qu’elle que soit notre connaissance, nos longévités, de voir, comprendre et détenir la Vérité ABSOLU, appeler parfois la grande Vérité, par opposition aux petites vérités que représente "le savoir, le vrai et l'opinion" dans cet article.
Pour reprendre un vieil adage et faire un parallèle avec la lune, il se résume ainsi : la Vérité est aux humains, ce que la lune est aux marins, ils ne peuvent jamais la toucher, mais ils s'en servent pour s'orienter...
Le réel tel qu'il nous apparaît et non tel qu'il est, est sans discussion possible pour ce qu'il est, tant qu'il tient à cette définition matérielle et même souvent conventionnelle, pour la majorité des hommes, une explication à caractère officiel peut suffire à les rassurer.
L'homme et le déni, tel pourraient se résumer cet article sur le réel, il est souvent plus facile de se rallier à une opinion majoritaire, qui est sécurisante, que de s'en tenir à ce que l'on ressent vraiment au plus profond de soi, à l'éveil.
Au pied d'une montagne, il est facile d'avancer, suffit de faire un pas, en vélo, en rollers, sans trop se poser de questions.
Ce déplacement à l'horizontale se fait sans trop d'efforts. C'est pour cette raison qu'il y a foule en bas : c'est à peu près à la portée de tous.
En revanche, la verticalité demande une organisation, beaucoup d'efforts, de rigueur, de persévérance pour grimper...
Pour se rendre au sommet, mettre seulement un pied devant l'autre, ça ne marche même plus ! La seule façon d'avancer à la verticale (la seule), c'est en se dépassant...
Mais qu'en est-il du réel, qui de sa partie la plus importante, c'est-à-dire, celle qui est invisible, immatériel qui est quasiment occulté, n'est-elle pas une réalité à part entière ?
Doit-on faire abstraction de notre sensibilité pour décrire cette autre réalité du monde, faire comme si cela n'existait pas, sombré dans le déni sous prétexte que l'on ne possède pas de preuves ?
La sensibilité des uns et des autres diffère, si bien que l'accession à la réalité ne peut se faire par le même chemin.
L'ignorance est souvent prise comme prétexte pour maintenir un individu à sa place, appelé poliment par ce doux nom : la nescience, l'ignorance à bon dos, n'est-ce pas elle qui permet à l'intelligence de briller dans ce monde égotique.
Ce qui est habile de la part des héritiers de l'histoire que nous sommes, le modèle masculin (voir l'article sur les principes du féminin et du masculin) de la domination par la force et la ruse sont monnaie courante dans le monde de l'ego, même celui des savoirs...
Nous sommes tous l'ignorant de celui qui en sait plus que nous et à ce titre que celui qui sait, se doit d'accepter, que l'on ne sache pas, car lui non plus ne sait pas qu'il est un ignorant pour quelqu'un qui en sait plus que lui ! C'est le savoir humble...
La vérité avec un grand V, tout comme le réel ne peuvent s'appréhender uniquement par une vision matérialiste.
Elle doit également l'être par la voie spirituelle, ce n'est que la fusion des deux visions que l'on peut s'en rapprocher.
C'est par notre bon sens à unir, notre "vrai" Être au singulier avec la vérité de la création que l'on pourra apercevoir toute l'harmonie et l'étendue du réel.