Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

- Sans vertu aucune action, si vouable et admirable puisse t'elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

La croix et le choix

Que peut-il y avoir de commun entre le symbole d'une Croix avec celui d'un Choix ?
A priori, pas grand-chose, cependant, lorsque l'on y regarde de près, seule une lettre les diffère. En l’occurrence, celle d'un R et celle du H.
La croix que l'on retrouve sous tous les autels des églises, dans les formulaires sous forme de cases à cocher, sur les cartes, plans qui indique une position, à chaque carrefour, etc.
Les dictons, adages, tels que : la croisé des chemins, un chemin de croix, un choix cru(e)-cial, choisirent ce que l'on croit ou croise, etc. évoque la croix et le choix.
Le choix, dont la liberté (libre arbitre) en est le principal vecteur, qu'elle soit arbitrale ou objective est incontournable. J'avais le choix entre... Je n'ai pas ou on n'a pas le choix, ce qui se résume à un manque de choix, dont l'adage implacable nous rappelle, que ne pas faire de choix, est un choix !

La croix

De la croix, nous retrouvons la racine du verbe croître, qui en englobe d'autres : changer, développer, grandir, murir, évoluer, etc...
Le terme croissance, n'est autre que croix sens, c'est le croisé d'un ou des cinq sens, qu'ils soient organiques(vue, ouïe, toucher...) ou spirituels (clairvoyance, claire audience, intuitions...), la croix symbolise le choix d'une polarité que sont les vices et la vertu...
La croix, implique toujours un choix, l'évolution (croître) pour la vertu et l'involution (décroître) pour le vice.
La croix, c'est le choix entre croitre (vertical) ou décroitre (horizontal).
Les psychologues, les historiens et autres intellectuels actuel, dans leurs recherches des causes qui seraient à l'origine des effets sur le présent, se limitent toujours à ce qui peut-être analyser, à savoir, le visible, le tangible de la matière... Mais, qu'en est-il de la cause des causes ?. De plus est, l'intellect, l'intelligence, ne sont pas un gage de la valeur, mais celui d'une compétence technique, qui consiste à séparer les éléments pour mieux les comprendre, mais ABSOLUMENT pas à les assimiler, donc leurs adjugés une valeur.
La profusion de l'offre, induit la complexité du choix, choisir un produit dans l'épicerie du coin ou dans celle d'un hypermarché, la difficulté n'est pas la même.
Face à cette difficulté, seule l'humilité, la simplicité et la connaissance des principes (discernement), permettent d'effectuer un choix lucide et conforme à la sensibilité de l'Âme humaine.
La croix, celle sur un plan ou une carte, comme celui coché d'un formulaire, indique la position d'un choix...
La lettre R, est l'élément air, de par sa légèreté, dirige l'information (le son) et le H, symbole de la démarcation et l'équilibre de la polarité entre le haut et le bas ou inversement.

Le choix

Faire un choix moral et choisir entre deux produits, les conséquences ne relève pas du même ordre.
La morale est d'ordre absolu et abstrait, elle régit le plan relationnel, sa polarité repose sur l'amour et la haine.
Le choix moral est crucial, car, il détermine ce que nous sommes ou serons fondamentalement (fond-a-mental), par opposition à l'apparence.
L'apparence, est du domaine du vice, elle tend, dans la plupart des cas à se vêtir d'une image, qui est souvent en contradiction avec nos choix.
Comme le dit le célèbre adage : L'habille (l'image) ne fais pas le moine.
Habille à pour racine le verbe habile, qu'est de celui qui sait rendre les choses (ici, les gens) maniable, il se décline par la forme la plus acceptable à la plus vile, il s’identifie par les termes tels que : intelligent, habile, opportuniste, malin, rusé et vicieux.
La déclinaison d'un principe, descend en se transformant de son niveau le plus élevé vers son niveau le plus bas, autrement dit, de la subtilité vers l'épais (le grossier), donc de la sagesse vers l’ignorance.
Le choix est déterminé soit par la prédation du plan sensoriel, c'est l'appropriation, soit par l'émotion du plan intellectuel qu'est la haine, ou par la conscience du plan spirituel sous sa forme la plus glorieuse qu'est celui de l'amour.
La conscience étant un curseur qui se déplace sur les trois plans, a son niveau le plus bas, on la désigne par l'inconscience qu'est l'ignorance. Sur le plan intellectuel elle est qualifiée de subconscient par son aspect mécanique, dû à une vision organique.
Sur le plan spirituel, elle est désignée par le terme con-science (avec-science), car, elle étudie toutes les dimensions (principe de correspondance) de la vie, sans exclusion aucune, de ces parties, quelle qu'elle soit.
La conscience, identifie et établit l'ordre de la valeur, elle restitue à leur juste place chaque être, chaque chose, du plus épais au plus subtil, de l'insignifiant au signifiant, de la *superstition à la vérité, etc.
La superstition a pour définition d'accorder une valeur à quelque chose qui n'en a pas. Or, elle s'applique à toute chose et à ce titre, aucune discipline ne peut lui échapper. La plupart des normes auxquelles l'Homme se conforme, se réfèrent le plus souvent à une définition erronée de la vérité.
Les mathématiques ont un rôle incontournable dans l'explication de la création. Elles sont une référence dans le monde de la science pour élaborer des théories et par extension, l'homme s'est mis à tous mesurer, compter et tout ce qui ne peut l'être est considérer comme faux. Parce que l'argent est comptable qu'il est considéré comme incontournable dans une société devenu un bien consommable.
Le prix a supplanté la valeur, car, dans un certain nombre de cas, la valeur est difficilement comptable : comment mesurer l'amour que l'on peut avoir pour quelqu'un, une chose, une situation, etc... ?

Résumé

Le choix est une croix, il repose soit sur la croyance qui dans la plupart des cas repose sur une définition superstitieuse et dans le meilleur des cas, celui d'une raison erronée, engendré par la paresse de la pensée, qui mène aux actes de confort-misme sociétale.
Soit, celui d'une conscience, dont le discernement sera le guide du libre arbitre, qui se conforme à la sensibilité d'une Âme humaine, qui tend à se réaliser selon les lois et les Principes de la Divine Providence qu'est sa nature.
De l'ignorance à la conscience, du bas vers le haut, comme du haut vers le bas, il n'appartient qu'a vous de choisir !