Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

Le_triquetra_symbole_de_la_ternaire_Divine

- Sans vertu aucune action, si vouable et admirable puisse t'elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

Le_triquetra_symbole_de_la_ternaire_Divine

La Providence

image_d_une_fractale

La providence, introduction

La providence, comme tout terme du langage, s'il n'est pas, peu ou mal défini sème la confusion et génère de fausses croyances et accentue l'ignorance.
Les définitions, sont des panneaux indicateurs sur un chemin, ils indiquent une direction, qu'elle soit celle de l'authenticité ou de son opposé qu'est l'imitation, le choix par l'action est toujours une responsabilité pour notre libre arbitre qu'il convient de faire avec discernement.
En résumé, les définitions de la Providence que l'on trouve sur l'ensemble des dictionnaires, sont majoritairement interprétées et attribuées au langage religieux.
Or, il n'en est rien, comme dans tout langage, pour qu'une définition soit authentique, elle se doit résolument être au plus proche possible d'un langage universel, d'être représentative de l'espèce humaine et non d'une culture, d'une religion, d'une croyance particulière, de n'appartenir à personne et chacun serait libre de son utilisation voir de sa commercialisation, sans en altérer le sens.

Étymologie de la providence

PRO, provient du Sanskrit Pra, qui signifie vers l'avant, en avant qui deviendra Pro "devant" (pro- comme dans proclamer , procéder, probable, etc. ); "au préalable, à l'avance" ( prohibitif , provider ); "prendre soin de" ( procure, proconsul , pronoun ); du latin pro (adv., prép.) "au nom de, à la place de, avant, pour, en échange de...
Dans certains cas du grec cognatique pro "avant, devant, plus tôt," a été utilisé comme préfixe (comme dans problem ).
Les mots latins et grecs sont tous deux issus de PIE *pro- (source également du sanskrit pra ).

Videre sa racine est indo-européenne signifiant "voir".
Le préfixe pro et le verbe videre forme le terme latin Providentia ("prévoyance, précaution, prescience", nom abstrait issu de la racine du participe présent de providere "prévoir, préparer, fournir, agir avec prévoyance",) qui donnera providence.
le terme de providence marque l’antécédence, puisque prévoir signifie voir à l’avance et agir en conséquence, faire des prévisions ou des provisions. Il y a providence, quand le regard se porte du présent vers l’avenir.
Vidence, donnera ensuite Évidence...

La providence, deux modèles, celui de l'être Humain et celui de la Nature

Deux sortes de providences, l'une est humaine avec ses normes et ses lois, la seconde est dictée par la nature.
Celle de l'homme, instituer au cœur de l'état, en charge de prévoir, d'anticiper par la loi, les divers crises lier à l'évolution et au progrès d'une société, on parle de l'État-providence,.
Le chef d'un état, et son gouvernement ont pour rôle de sonder les nombreux spécialistes, scientifique, technologique, historiens, travailleurs sociaux, génie civil, etc. qui opère dans chaque secteur de la société, et réunir les informations nécessaires à la mise en place de moyen (budget, logistique, personnelles, etc.) permettant de prévoir et parer à d'éventuelles crises et ce, quelle qu'en soient la nature et l'ampleur.
Le deuxième type de providence est celui de la nature elle-même.
L'Homme par l'observation, a constaté que la nature, posséder ses propres lois. Des lois qui régissent l'univers dans sa globalité, que la science matérialiste a classifié en quatre forces interagissantes entre-elles :
1 force Électromagnétique.
2 force Nucléaire.
3 force Faible
4 force gravitationnel
Chacune de ces forces possède sa propre puissance et quantité d'énergie, qui selon les scientifiques serait invariable. Et toujours selon eux, la moindre variation sur l'une de ses forces, ne serait-ce que d'une infime mesure, qui serait de l'ordre d'un micromètre que l'équilibre de l'univers serait rompu et que le Tout s'effondrerait...
La question qui nous est posé est, qui a prévu ces lois qui maintienne l'univers et la vie en équilibre ?
Et il y a autant de réponses que de courant de pensée.
Résumé : les deux définitions, de par leurs fonctionnements, possèdent des similitudes par leurs mécanismes qu'est la prévoyance ou l'anticipation pour les maintiens de leurs équilibres. Elles sont incomparables pour ce qui concerne leurs amplitudes, leurs précisions et plus encore, leurs résistances face au temps... Leurs différences sont très significatives. La première est instable, donc le changement est sa constance, tandis ce que la seconde est résistante aux variations.
Le plus crucial entre les deux providences, est que si dans la première, il suffit d'organiser des élections, ou un soulèvement ou autre, et avoir un nouveau chef d'État, plus qualifier pour intervenir, agir et modifier le mécanisme, il n'en est rien pour la seconde et pour cause, à qui et ou s'adresser ?

Le destin, le hasard, le déterminisme et la providence

Destin, destinée, fatalisme, déterminisme et le hasard sont des termes très similaires, non pas dans leurs descriptifs, mais de la compréhension et de l'explication par l'intellect raisonneur.
- Le destin, désigne une puissance supérieure à la volonté humaine qui régirait le cours des événements . L'existence du destin présuppose que l'histoire à venir d'un individu, d'une société, de l'humanité tout entière ou encore de l'univers serait déjà écrite et ne pourrait être modifiée par l'homme.
- Destinée, c'est le résumé d'une vie, une trajectoire, un chemin entre son point de départ et son arrivée. Cela nous ne dit rien, des choix effectués, s'ils étaient de l'ordre de ce qui est subi ou choisi. C'est sa destinée, dit le commentaire, cela résume juste que l'arrivée était la destination.
Le Hasard, désigne la rencontre fortuite d'une séries de causes indépendantes les unes des autres.
Le hasard n'a aucune réalité en lui-même, mais est un terme pour désigner notre ignorance sur la manière dont les différentes parties d'un phénomène se coordonnent entre elles et avec le reste de la Nature.
Le mot hasard vient d’une expérience première, celle du jeu de dés. Tout le vocabulaire de la probabilité en dépend.
On attribue l'origine du mot hasard à l'arabe « az-zahr, الزهر » signifiant à l'origine dés et ayant pris la signification de « chance », car il désigna jusqu'au XIIe siècle un jeu de dés, mais aussi par métaphore tous les domaines relevant de la « science de la Chance » (Averroès). Cependant, le Trésor de la langue française signale que le terme « az-zahr » dans le sens de « dé à jouer » est relativement moderne et propose l'étymologie « yasara » (« jouer aux dés ») dont l'existence est attestée en arabe classique.
- Déterminisme, concept intellectuel qui se fonde sur le principe de cause à effet, il explique que tout effet a une cause... À ce niveau, l'Homme à acquis de la conscience, il s'est détaché de son conditionnement et l'emprise de son corps physique.
Le corps biologique est par nature, terrestre, synonyme de matière, le mental pense, s'exprime et agit uniquement à travers ce qui est visible, palpable, etc, bref, ce que ces cinq sens lui permette d’appréhender... Ce que l'on désigne par le terme de plan sensoriel.
Par l'acquisition de la conscience (imagination), accède au plan supérieur que l'on désigne par le terme de plan intellectuel. C'est un plan mental ou l'imagination, une faculté capable de projeter le concret dans un espace abstrait, c'est-à-dire une représentation de la matière sans la toucher. Cette conscience lui permet de comprendre que derrière chaque effet il y a une cause. Une nouvelle quête s'ouvre dans sa manière de pensée la matière, il découvre les multiples liens qui existent entre tous les éléments qui composent la matière et que parfois l'interaction entre des effets forme une cause, ainsi la complexité s'est introduite dans la conscience humaine...
De par ces observations, certains ont conclu par ce principe de cause à effet, que tout est déterminé et par conséquent l'Homme ne peut être libre.
cependant, la conscience de ce plan intellectuel, stagne, par manque d'imagination en ses propres facultés, elle ne parvient pas à s'affranchir d'une logique, qui lui a permis l'émancipation du conditionnement biologique.
La providence, le point commun des définitions données par les multiples dictionnaires de ce terme, et qu'elles font toutes références à un Dieu pour expliquer l’ensemble de lois qui régissent et ordonnent l'univers, la nature et la vie qu'elle contient... La difficulté de telles définitions, est qu'elles n'en ne définissent, ni Dieu, ni la nature par une vision universelle. Une définition qui pourrait permettre, à défaut d'avoir une même représentation, donnerait à l'explication, à la manière d'un panneau indicateur une même direction.
Entre les monothéistes, les polythéistes et les naturalistes, les créationnistes et les évolutionnistes, les chemins sont plus que divergents.
En résumé :
- le destin, évoque une puissance aveugle qui pèse sur les hommes comme une fatalité, un concept de vie où tout serait écrit à l'avance, que l'homme doit subir et accepter, qu'il ne connaisse rien des motivations induites par ce destin, en dépit de leur libre arbitre et de la faculté qu'est la Volonté.
-La destinée, est un terme de langage qui relève du plan sensoriel, c'est un point de départ et une arrivée, le parcours d'une personne, sans explications des motivations et de ces choix. Ce ne sont que des commentaires, par ignorance, ce terme, permet de contourner les difficultés qu'est de définir le pourquoi d'un choix.
-Le hasard, est l'équivalent de destinée, qui se pratique sur le plan intellectuel, il permet à la raison pur de l'intellect égotique, friand de logicité,, d'éviter d'avoir à expliquer l’inexplicable, d'échapper à l'absurdité de son raisonnement et de son ignorance et s'en remet à ce concept de hasard.
-le déterminisme, indique que tout est écrit, quel que soit le choix effectué par une personne. Ces choix ne sont que les conséquences d'une cause supérieure, qui ne dépend pas de nous et par conséquent la liberté serait une illusion.
La providence, bien que ce terme implique symboliquement plus qu'un intérêt, mais un indispensable pour que l'homme puisse se libérer des chaînes asservissantes du Destin... Cependant, la surabondance et l'opacité des définitions n'aide pas à identifier sa nature

La providence et la liberté

À l'évidence et de prime abord, ignoré la loi nous ne rend pas libres.
Conduire implique une connaissance du code de la route (les règles) par l'obtention du permis de conduire (la loi)... l'ignoré, c'est la probabilité d'emprunter un sens interdit et par conséquent, exposer son intégrité physique et celle des autres au danger. Au mieux, cela génère des conflits, soit avec les automobilistes ou la justice.
Le permis de conduire, implique qu'il y a des règles, que sans celui-ci, il nous est interdit de conduire, et par conséquent, nous sommes pas libre... Le destin, opère dans l'ignorance des règles existantes.
Les déterministes, nous expliquent, que la première cause d'un accident ou conflit, est l'ignorance du code de la route.
Que l'ignorance serait due au conditionnement par le code de la route.
Donc, cette loi interdit la liberté de circuler, ce qui est absurde... Bien entendu, aucun déterministe ne tiendra ce type de raisonnement, et clarifiera l’ambiguïté, par le fait qu'ignoré les règles d'une loi, n'exclut pas la connaissance de l'existence de la loi.
Paradoxalement, l'explication avancé à propos de la liberté humaine qui selon cette logique de cause à effet seraient totalement conditionnés par les lois (la cause) de l'univers...
La question qui se pose alors est, pourquoi dans le cas du permis de conduire, son obtention permet la connaissance des règles, qui tout en les respectant, permettent la libre circulation et que dans le cas de lois de l'univers, nous ne serions pas libre de nos agissements ?

La polarité ou contraire, est source de liberté

Comment concilier deux contraires, de chose qui s'oppose, comment connaître ce qu'est le bien sans l'existence et la présence du mal ?
Comment résoudre l'équation entre la nécessité et son contraire qu'est la liberté ?
Comment être libre quand l'estomac crie à la famine ?
Se préoccuper uniquement de la liberté, c'est se condamner à la mort par la faim ou la soif, le froid ou le chaud, etc.
La nécessité sans liberté serait fatale comme la liberté privée de son frein nécessaire deviendrait insensée.
Le droit sans devoir, c’est la folie. Le devoir sans droit, c’est la servitude.
L’action créatrice de Dieu n’est pas une action sur des êtres, mais une action pour que les êtres soient. En effet, la création est une production totale de l’être. Elle ne porte pas sur quelque chose qui préexisterait.
Le projet créateur — ou providence — respecte les interactions entre les êtres et l’ordre de la nature.

Conclusion

Destin, déterminisme, sont des concepts du plan sensoriel et intellectuel, et que la providence est du plan spirituel.
La spiritualité nous indique la nécessité d'apprendre, comprendre et assimiler les lois principes pour trouver la liberté.
La polarité que formes ces deux concepts que sont la Providence et le Destin, ne peuvent se concilier, comme le stipule la ternaire divine, que par la Conscience.
De même que pour développer une conscience, cela passe par un grand tri de ces pensées.
Avant même que nous soyons en mesure d'utiliser correctement notre libre arbitre, il a été déverser dans nos petites têtes des pensées que nous n'avons pas choisi de recevoir.
Ces pensées, nous les recevons en vrac, elles forment notre langage par lequel nous pensons et nous exprimons. Elles proviennent de nos parents, notre famille, régions, pays. De la sociétés dans laquelle nous évoluons, avec son système éducatif, son environnement social et son cadre juridique, des religions. Toutes ces pensées, constituent nos acquis culturels.
Volonté, détermination et constance, sont requis pour trier ses pensées, ce n'est que par cet effort mental, que la conscience s’élève et entrouvre le chemin de la liberté.
C'est par cette même conscience, que les contraires se concilient et s'équilibrent. Elle perçoit, le principe de correspondance et découvre les liens pré-existants en toutes choses, que l'univers macrocosmique comme le microcosmique fonctionne avec les mêmes règles ou lois principes.
Pour que l’Univers existe dans sa cohérence, il faut d’abord que les lois qui rendent son existence possible soient définies. Que la providence et ses lois-principes, implique inéluctablement un penseur et que ce penseur est d'une infinie sagesse, pour avoir prévu les multiples degrés, nuances et subtilité de l'évolution, sans que cela ne nuise ni n'entrave l'ordre de son fonctionnement...
De ce fait et à l'évidence, il y aurait bel et bien une intelligence Créatrice que l'on désigne conventionnellement par le terme Dieu, et serait à l'origine de cette providence... Dieu et Nature sont dans l'esprit Humain une seule et même source nourricière, l'une spirituel et l'autre organique.
Dieu, n'est pas une réponse dans le sens d'un fourre-tout, mais comme l'ultime point d'orgue qui est et qui sert à notre conscience de source d'énergie et de nourriture spirituelle ultime, pour qu'elle puisse faire germer ce qu'il y a de plus sublime en elle : sa propre divinité.
La providence, est donc, une prévoyance par un ensemble de lois immuable et inviolable pour engendrer et maintenir l'harmonie de la vie, qu'il ne s'agit nullement d'une intervention Divine sur les faits et gestes quotidiens de chacun...
La Connaissance des lois de la Divine Providence libère par leur lumineuse évidence, les forces obscures de causalité du Destin emprisonnent dans l'ignorance et la peur...