Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

- Sans vertu aucune action, si vouable et admirable puisse t'elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

Le fond et la forme ou Cause et Effet

Le Principe de Cause et d'Effet, que l'on traduit par celui du fond et de la forme, est une polarité, dont le principe constitue le socle de base de toutes réflexions intellectuel. C'est elles qui justifient notre raisonnement. Puisqu'il s'agit, de la valeur référence sur laquelle notre logique s'appuie pour constituer une conclusion.
Qu'est-ce qu'une forme ? La réponse la plus facile et la plus évidente, serait : toute chose qui serait descriptible par l'œil : un point, une ligne, une texture, une couleur, une apparence, etc. C'est l'aspect ou reflet de ce que l'on perçoit, plus prosaïquement, c'est la matière.

Duos similaires.

S'il s'agit ici de traiter, du fond et de la forme, il existe d'autres duos similaires, comme l'objectif et la méthode, la fin et les moyens, le but et la manière.
Ces trois expressions sont relativement aisées à comprendre, dans la mesure où ils relèvent du monde tangible.
Atteindre un chiffre d'affaires, réussir une recette, battre un record, réaliser une œuvre, etc. Tous ces termes font référence à des éléments techniques qui reposent sur du concret.
En revanche, le fond et la forme, s'en éloignent philosophiquement parlant, car il s'agit d'expliquer leurs concepts en tant que Principe qu'est celui de la Cause qui engendre des Effets.
Si l'explication de la forme est relativement aisé à appréhender, pour le fond, c'est une autre histoire.
Car le fond possède des caractéristiques qui sont à la fois ceux des effets ou image visible, donc concrète, mais il en possède d'autre, qui pour l'essentiel appartiennent au monde de l'abstraction, celui des idées, de l'imagination, de la subtilité, etc.

Les voix de la raison.

La raison ou raisonnement, est une faculté d'analyse du monde abstrait, elle vérifie la conformité des concepts avec le monde réel.
La logique est l'instrument de construction des concepts. Elle procède par assemblage, c'est une mécanique, elle réunit les pièces ou les images, elle veille à ce qu'elles s'emboîtent les unes aux autres, pour former un tout homogène.
La raison se charge de constater si le concept présenté par la logique, est ou non-conforme à sa réalité, qu'elle approuvera ou désapprouvera.
Contrairement à ce que nous pensons, la raison même, siège de l'argumentation, ne fait en réalité que traiter de la forme des choses. Rarement du fond est-ce quelle que soit l'authenticité d'un débat, d'une justification, d'une opinion, etc.
Les images que la logique manipule sont toutes issues du monde concret, qu'elle refaçonne à souhait en d'autres formes...
Notre raison, qui se veut pragmatique, ignore son propre principe, qui soit dit en passant repose sur un fondamental.
Un fondamental dont la racine serait en réalité basée uniquement sur celui de la forme, pourtant, l'exercice spéculatif de la raison discursive se veut : réel, pragmatique, rationnel, logique, réaliste, etc.
Bref, des termes qui doivent eux-mêmes reposer sur une base référente dite solide ou réelle, mais uniquement au sens visible.
La raison, en ce cas ne serait qu'une sorte de mécanique, qui engendre des concepts et se nourrit d'elle-même, par effet miroir. Comme le moteur d'un véhicule, qui tourne sur place, faute d'un conducteur (la conscience) pour appuyer sur l'accélérateur pour le faire avancer.
C'est un mécanisme de réaction, comprendre une cause et ces effets exclusivement par sa faculté raisonneuse. Ne retenir uniquement ce qui est accessible à notre vision binoculaire de notre intellect, c'est-à-dire, ce dont nous sommes en mesure de comprendre et d'accepter et rejeter ce qui nous est inconvenable est un déni de vérité.
La partie la plus riche et la plus volumineuse de ce réel, est inaccessible par les cinq sens du monde sensoriel, l'essentiel demeure invisible.
La planète terre, fut plate durant des millénaires, certes, certains hommes avaient osé décrire une vision différente en affirmant qu'elle était sphérique, mais au détriment d'une menace sur leur vie.
Leur théorie nous pouvait être admise et comprise, ce n'est que des siècles plus tard, lorsque la technologie naissante a apporté une aide et a consolidé ce qui n'était encore, qu'un point de vue, considérer comme chimérique et hérétique.
La recherche à l'aide d'appareils sophistiqués, les scanners, les I.R.M, etc. Parvient à localiser l'activité cérébrale dans une zone cerveau. Elle a cartographié celui-ci en parcelle bien définit selon le type de réflexion, d'action, etc. Cependant, si la localisation de l'activité est irréfutable, il n'en est rien du contenu même de la pensée. Que le sujet manipule, ça n'est que l'agitation énergétique, aucune image, ni représentation n'est détectable.
La matérialité avant de devenir un objet solide et visible, donc de prendre une forme, est tout d'abord une pensée, puis une idée. Une pensée est pure énergie, sans forme, tandis qu'une idée est revêtue par la représentation d'une image dont la forme s'inspire de la matière. Bien que cette image soit impalpable, puisqu'elle n'est qu'une projection mentale, elle appartiens quand même au monde concret. À ce titre, le terme idée, lui-même, n'est qu'un postulat abstrait et non exposé à la vue.

Qu'est-ce que le fond ou la Cause de toutes les causes ?

Le fond, n'est pas un trou ou un espace limitatif, ce n'est pas cette image de quelque chose qui limiterait le cours d'une chute, une profondeur qui serait un trou dans lequel on finit.
Par raisonnement discursif, un effet et nécessairement celui d'une cause selon la loi, un fond, tel que nous le concevons, se doit de reposer sur quelque chose qui le maintient ou soutient, mais quel est-il ?
Cette difficulté, relève du fait que ce fond, repose sur quelque chose de non visible.
C'est une information non exposée à la vue, elle demande bien plus d'attention et d'effort à notre conscience que ne l'exige la forme.
Ce quelque chose en question, nous l'appelons : le Vide, or, nous savons que ce que nous percevons comme un espace vide, n'est que de la matière à l'état gazeux et de l'énergie.
Le gaz est volatil, donc ne peut constituer un solide pour soutenir un poids, nous sommes dans le mou, à ce niveau nous commençons à perdre pied.
La matière se décline sous trois aspects différents :

  • Gazeux ou par analogie : particule.
  • Liquide ou par analogie : quarks.
  • Solide ou par analogie : atome.

L'état gazeux, bien qu'il nous soit pas toujours visible, nous ressentons sa présence par l'olfactif, ou par réaction chimique (vapeur), épidermique (allergie).
Il est en quelque sorte la dernière sphère au monde qui est accessible à nos cinq sens. D'une certaine manière nous touchons le fond. Par son caractère invisible et volatil, c'est la frontière, il est une transition entre le monde visible et invisible. À cette échelle, les gaz constituent notre fonds, c'est la fin du monde visible. Nos sens ne peuvent aller au-delà, c'est la fin de l'information qui alimente notre intellect raisonneur, qui repose sur la matière.
Mais, nous sommes des êtres doués de raison. Une raison qui n'est pas uniquement et heureusement un outil sélectif, fait de logique, de rationalité, etc...la raison c'est aussi l'être raisonnable, celui qui relativise les événements et la perception de la réalité. Elle est avant tout : une sagesse, du mental spirituel.
La sagesse, par sa connaissance et son sens de la relativité. Constate qu'il y a un problème, car la raison discursive, celle qui analyse se réfère en permanence à un fond que nous appelons le : fondamental. Ce qu'elle considère comme principe de base, à partir duquel s'élaborent toutes ses analyses.
La sagesse comprend et nous enseigne que le fondamental, n'est que le fond-a-mental, c'est un fond dont le A qui est un caractère restrictif, est dénué d'un mental. La matière elle-même dans son sens cachant, nous le rappelle : L'âme-a-tière, elle n'est que le tiers d'elle-même. Nous percevons qu'un tiers de ce qu'elle est réellement...
La représentation du fond, par le mental est comme un point de départ et de convergence de toute chose.
Celui-ci justifie tous les principes, ainsi que les moyens que nous nous donnons pour les accomplir.
Or, la matière par le gazeux et la raison par sa sagesse, nous disent que la justification par des principes matériels est limitée par une frontière. Et qu'il existe un autre fondement du monde d'où émerge le visible, qui n'est qu'un amas d'énergie pour notre intellect.
Par le caractère invisible de ce fond, nous nous retrouvons dans l'épicentre même de l'espace, ou il n'y a aucun repère possible.
Un centre où la matière est absente, nous sommes dans l'abstraction la plus totale, dans le monde des probabilités, ou les idées sous-jacentes sont prêtes à éclore, elles sont sans représentation visuelle possible.

L'ordre du réel

L'ordre souverain des choses dans son fonctionnement intemporel et ses principes immuables, se décline sous différents aspects. Du microcosme au macrocosme, de l'abstrait au concret, de l'invisible au visible, du léger au lourd, du volatile au fixe, etc. Sa déclinaison s'opère sur trois plans et trois mondes et ces énergies respectives :

Les trois mondes
1 - Mental 2 - Astral 3 - Terrestre
Les trois plans
1 - Spirituel 2 - Intellectuel 3 - Sensoriel
L'énergie
1 - Vital 2 - Émotionnel 3 - Fossile
Ces tableaux impliquent une lecture par le principe de correspondance.
Ex : la conscience est du monde mental, son niveau de pensée est celui du plan spirituel, elle décrypte le langage cachant, se nourrit d'énergie vitale.
L'esprit Humain
1 - Pensée 2 - Paroles 3 - Action
Psychologie humaine
1 - Conscience 2 - subconscience 3 - Inconscience
Les outils
1 - Discernement 2 - Logique 3 - Reflexe
Langage humain
1 - Cachant 2 - Signifiant 3 - Parlant
Perception du réel
1 - Subtile 2 - Affiner 3 - Épais
Les trois mondes Les trois plans L'énergie
1 - Mental 1 - Spirituel 1 - Vital
2 - Astral 2 - Intellectuel 2 - Émotionnel
3 - Terrestre 3 - Sensoriel 3 - Fossile

Ces tableaux impliquent une lecture par le principe de correspondance.
Ex : la conscience est du monde mental, son niveau de pensée est celui du plan spirituel, elle décrypte le langage cachant, se nourrit d'énergie vitale.
L'esprit Humain Psychologie humaine Les outils Langage humain Perception du réel
1 - Pensée 1 - Conscience 1 - Discernement 1 - Cachant 1 - Subtile
2 - Paroles 2 - subconscience 2 - Logique 2 - Signifiant 2 - Affiner
3 - Action 3 - Inconscience 3 - Reflexe 3 - Parlant 3 - Épais
Ces tableaux impliquent une lecture par le principe de correspondance.
Ex : la conscience est du monde mental, son niveau de pensée est celui du plan spirituel, elle décrypte le langage cachant, se nourrit d'énergie vitale.
L'esprit Humain
1 - Pensée 2 - Parole 3 - Action
Psychologie humaine
1 - Conscience 2 - subconscience 3 - Inconscience
Les outils
1 - Discernement 2 - Logique 3 - Reflexe
Langage humain
1 - Cachant 2 - Signifiant 3 - Parlant
Perception du réel
1 - Subtil 2 - Affiner 3 - Épais

L'intelligence est perçue par nombre d'entre-nous comme une performance intellectuelle. Or, cette intelligence n'est que stratégie, procédure, méthode pour atteindre un objectif visé, elle nous fournit aucune indication quant à sa valeur.
Ce qui distingue l'intelligence, de l'ignorance c'est le niveau atteint ou pas, par la conscience, et pas uniquement la capacité à élaborer des stratégies, organiser, anticiper et déléguer est chose aisé pour le pouvoir.
L'intelligence est totalement dénuée de valeur, elle peut être efficace aussi bien dans le vice comme dans la vertu. Adolf HITLER était un grand stratège comme le furent d'autres grands noms pompeux de l'histoire de l'humanité.
L'activité intellectuelle, est mue par la nécessité et l'émotion, elle repose uniquement sur la logique et l’intérêt. Par déduction, elle utilise les arguments basés sur les pseudos principes(les causes) de la matière, qui ne sont que de courte durée.
Rappelle de l'adage selon lequel : la vérité est la même en tout temps et en tout lieu, une vérité ne peut qu'être universelle, elle est d'ordre absolu.
Le principe de polarité quant à lui indique que toute chose contient son contraire. La vérité telle qu'elle est recherchée est et demeurera inaccessible à l'intellect raisonneur. La matière étant périssable, ces lois se renouvellent sans cesse et à toutes les époques. Cette mécanique visible ou loi de cause à effets, qu'est celle de la forme est d'ordre relatif.
L'ignorance qui est de pensée que l'on détient la vérité, n'est en réalité qu'une moitié de celle-ci. Tant que l'homme continuera de négliger l'autre moitié de son potentiel mental, qu'est sa spiritualité, le résultat de sa recherche aura pour équivalence, le reflet de ses pensées.
Une conscience élever, révèle une capacité de discernement, séparer le vice de la vertu, le vrai du faux, le léger du lourd; subtile de l'épais, etc. C'est par le choix de ces pensées, qui n'oublions pas, qui par magnétisme, attire à elle des pensées similaires, que s'orientera le but et ce n'est qu'après, qu'entre en jeu celui de la stratégie à mettre en œuvre !

Au delà de la raison.

Pour expliquer la forme (les effets), donc ce qui est accessible à la vision et l'analyse, la raison par le biais de la logique nous suffit pour décrire ces lignes, mais cela s'avère insuffisant pour ce qui est du fond.
Le fond (cause première) est insondable, inexplicable pour nos cinq sens du monde sensoriel et les émotions intellectuelles, il est impératif, d'utiliser les sens du monde mental spirituel.
Libre arbitre par le discernement, la conscience, la connaissance sont incontournables pour séparer ce qui est du plan spirituel, de l'intellectuel et du sensoriel.
Le principe de correspondance, permet de trouver les similitudes entre les trois plans et les mondes auxquels ils sont rattachés.
Par le langage analogique, l'imagination intuitive, etc. Permet de déceler les subtilités entres les différents plans. À l'échelle atomique, comme le corps humain et l'univers, par analogie, la déclinaison est parlante, la distance entre les particules, les cellules et celles des étoiles sont équivalentes à leurs échelles. Chaque dimension, est régie par les mêmes principes, se sont ceux de la haute sphère du monde mentale.
Les vibrations de la lumière cosmique abstraite, par ces fréquences et sa densité. Expriment ces nuances dans le monde invisible et abstrait et se déclinent sous des formes diverses et variées dans ce monde relatif et concret.
En musique, selon l'octave, une note semblera différente pour une conscience sensorielle, partiellement similaire pour l'intellectuel et totalement pour le spirituel.
Par correspondance, la pensée humaine élaborée dans la sphère mentale abstraite. Lorsqu'elle est encapsulée par une forme, devient un verbe, un mot, donc un son, sa vibration crée le mouvement qui se transformera en action.

Je crois ce je vois.

Pourtant, nous croyons à ce que nous voyons ! Sauf que, si une croyance (conscience) fonde sa réalité sur ce qui est dit sans faire l'effort de chercher par elle-même, il est probable que cela entrainera le sujet vers les désillusions, les chimères et les souffrances qui les accompagnent. Dans d'autre cas, l'absurde, le fanatisme, l'extrême, la superstition ou l'arrivisme, le racisme, la haine, sont les formes d'une croyance sans discernement.
La croyance dont le symbole est la croix (croix-ance...Ance est un suffixe qui indique le résultat d’une action ou un domaine d’action) est souvent amalgamé avec la foi ; pour quelle raison ?
La croix en tant que symbole, est représentée par un trait horizontal et un autre vertical.
Le trait horizontal, le terme même d'horizon a pour racine un certain Horus (de l'Égyptien Hor / Horou) qui est l'une des plus anciennes divinités égyptiennes. Il est le symbole du temps, et plus exactement du soleil, qui rythme les cycles, le jour et la nuit, les saisons, etc.
Le trait vertical, s'impose à nos regards limités comme infinis, il symbolise l'espace.
La croix est le symbole de l'espace-temps auquel nous sommes soumis, est une réalité matérielle, non spirituelle.
Le verbe croitre, du langage signifiant, donc intellectuel, à la première personne du singulier et au présent se dit, je crois. Il est fait allusion à l'élévation du sujet hors de cet espace délimité.
De même que l'on peut rajouter, que l'horizontalité c'est le plat, au sein duquel marcher est relativement aisé...
La verticalité, en revanche demande beaucoup d'efforts pour grimper...

La foi.

La foi est un sujet complexe, elle est ardue pour lui donner une représentation visuelle ou imagée.
Parce qu'elle ne relève pas de ce qui est visible, elle est une énergie ! Et à ce titre, on ne peut que ressentir sa présence.
Une énergie ondulatoire subtile, lui assure une discrétion. Elle relève de l'invisible, de l'immatériel.
Par sa caractéristique, tout en finesse, elle est présente en chacun de nous, seule notre conscience peut ressentir ou pas sa présence.
La simple projection d'un lendemain est un acte de foi, affirmé : "un au revoir à demain" ne repose sur rien de tangible, ce n'est qu'une probabilité.
Nous n'avons aucune méthode efficace pour décrire la foi par le langage, notre vocabulaire est insuffisant, quand ce n'est pas notre imagination qui lui fait défaut.
La foi, débarrassée de son lot de fétichismes et superstitions liés à l'ignorance, elle est subtile. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, elle est l'alliée de la peur qui n'est autre qu'un excès de prudence.
Elle est la conjugaison des quatre vertus cardinal, par leurs pratiques, la foi se révèle à la conscience.
Lorsque, nous sommes confrontés à l'une de ces peurs, celle qui nous terrifie, qui nous touchent le plus. C'est au fond de cette chute que les formes disparaissent, car l'égo lâche, abandonne. Ne parvenant plus à gérer la situation, c'est dans ces instants que l'absurde se manifeste à notre conscience...
Par absurde, il s'agit de l'insuffisance que la vision binoculaire et l'intellect raisonneur rencontrent pour analyser, tirer des conclusions, devant une vérité qui démolit toute perception qu'ils pouvaient avoir d'elle.
La peur n'est pas qu'une émotion de panique, elle est également l'expression de la souffrance et des douleurs qui l'accompagnent.
Les souffrances engendrées par une imagination non contrôlée, dont les apparences et leurs formes, demeurent le repère le plus fiable et le plus rassurant.
La peur, c'est notre ignorance, dont la paresse intellectuelle et spirituelle est fournisseuse.
Rassurante, la foi nous permet de comprendre par sa présence de la futilité de la peur, de l'insuffisance et l'absurdité de notre perception.
Le trait le plus expressif et le plus distinguable de la foi, c'est l'intuition et l'optimisme.
L'intuition est le canal de connexion à la foi et l'optimisme son expression. Il s'agit d'un optimisme lucide et authentique, débarrassé de tout fétichisme.

La foi et le foie.

Étrange qu'un organe (matériel) en soit le masculin, d'une foi immatérielle !
Quel est ce lien intime qui les lie ?
Le foie, organe du métabolisme, il exerce plus de trois cents fonctions au sein du corps humain.
Parmi ces activités, les plus importantes, on retrouve la sécrétion de la bile, le transport, stockage et épuration du sang...
Dans la sagesse populaire, nous entendons souvent ces expressions :

  • Ne te fais pas de bile
  • Tu te fais du mauvais sang
  • C'est viscéral, etc.

L'absence de foi, engendre une crise du foie, avec tous les symptômes et les répercussions sur notre santé que nous lui connaissons.
La foi, contrairement à une idée véhiculée dans la majeure partie de la société, n'est pas exclusive au vocabulaire religieux.
Elle est en chacun de nous, elle est une fonction, c'est une partie intégrée à notre statut d'être humain. Nous nous référons à elle par l'expression populaire qui est le cœur, il ne s'agit pas de l'organe mais tout ce qui requiert de la valeur.
Ceux qui pensent l'avoir perdue pour des raisons respectables, souvent à la suite d'une désillusion liée à une croyance censée donner une réponse matérielle à leurs problèmes.
Cette vision est souvent due à une interprétation purement religieuse de la foi, qui n'est en fait qu'une croyance. Parce qu'on leur a dit que... Ou fait croire que...
Ce qui relève davantage d'un refus, voire d'un déni de la réalité...
Elle n'est pas quelque chose qui se perd, comme on perdrait un objet ou une idée.
Elle fait partie intégrante de notre mode de fonctionnement, comme est la peur, la respiration, la sensibilité ou l'émotion.
On peut, ne plus la sentir où la ressentir, adopter une grille de lecture des événements sans passer à travers elle, mais elle est toujours présente, il suffit pour cela de réactiver la connexion, d'accepter sa présence...

Conclusion.

La forme (effet) est facilement identifiable par chacun de nous.
Le fond (la Cause première), est insondable par la raison, son principe est invisible. Il relève de la foi, que l'on y croit ou pas, conscient ou pas.
La croyance est une manifestation du réel, selon, comment on perçoit les choses de la vie, c'est une opinion.
On peut croire à l'existence, d'un principe créateur, d'une vie après la mort, à l'amour, à l'unité, etc.
Ce qui change notre perception de la vie, c'est notre croyance, qu'elle soit avec ou sans foi, sans elle (la foi), cela signifierait que nous n'y croyons pas, non pas par manque de foi... Mais simplement par l'inconscience même de sa présence, voire de son existence...