Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

- Sans vertu aucune action, si vouable et admirable puisse t'elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

L'INFORMATION

Les informations sans forme, juste un codage

L'information, est courante dans notre quotidien, que signifie vraiment ce terme aux allures si familières, quelles sont ces sources ? Celle des médias est la plus fréquente dans nos esprits, c'est la voie exotérique, c'est une information qui nous parvient sous une forme établie, une forme qui exige pour certains d'entre nous que très peu d'efforts. Mais qu'en est-il, de l'information qui émerge intérieurement, plus connue sous le nom d'intuition, qui relève de l'ésotérisme ?

La vie est une composée d'informations, une information qui est l'essence même de que nous désignons par le terme de Pensées.
Elle est un paquet d'ondes qui nous parvient de l'extérieur ou émerge de l'intérieur et dont nous avons pour tâche, de lui donner une forme, de la matérialiser et de lui trouver un sens. L'information de base est une donnée brute, elle est sans forme, elle n'est qu'énergie en vibration, il appartient à celui qui la reçoit, comme à tout un chacun de lui en donner une.

Les sources

L'information provient de deux sources différentes, l'une intérieure, dite ésotérique et l'autre extérieure appeler exotérique.

  • L'intérieur ou ésotérique : la source intérieure a deux canaux qui traitent les données émergentes et pures en provenance du principe créateur : le mental pour la partie relative et l'esprit pour l'absolu.
    • Le mental , dont l'activité est axée sur la raison et la logique, donnera à l'information une forme qui sera selon le niveau de connaissance ou de conscience du penseur. Il puisera dans la mémoire toute donnée antérieure et procédera à une comparaison de ce qui lui semble similaire et la classera dans une catégorie déjà en place. Mais s'il ne possède aucune information à laquelle il pourrait se référer, alors il fera un déni et la rejettera dans la poubelle qu'est son manque de conscience ou insouciance.
      L'esprit , fonction qui se manifeste entre autres par l'intuition et la spontanéité, des données reçues, il en saisit le sens qui est inclus dans l'information même. L'esprit, les adaptera au langage humain pour qu'elle soit en adéquation avec le niveau d'évolution en puisant dans la raison les codes de fonctionnement, c'est l'inspiration du poète, de l'artiste, du scientifique etc.
  • L'extérieur ou exotérique : Les sources extérieures, sont nombreuses, diverses, riches et variées. De l'extérieur nous recevons des informations dont, la plupart ont déjà reçues leurs formes, car répétitives. Lorsque, nous sommes confrontés à une information qui nous est peu familière, elle demeure dans son état de paquet d'ondes, notre mental étant peu habilité à traiter ces données, à leur trouver un sens.
    • La proximité, Étant donné que, que la majorité de l'information nous est toujours transmise par des voies ou voix familières, ses interlocuteurs lui donnent une forme à laquelle et en général, nous souscrivons sans la remettre en question.
      Tous les intervenants ont un point commun, d'être une source dite directe ou réelle.
      La source, la plus influente dans ce monde contemporain, c'est, celle des médias, la télévision, la radio, les journaux écrits, le cinéma, la publicité, etc. Le mental, est plus à l'aise face à l'information provenant de l'extérieur.
      Comme celle-ci, non seulement possède un nombre de données importantes dans la mémoire individuelle comme collective. Mais de plus, l'information aura été transmise avec une forme établie. Nul besoin de faire l'effort, d'avoir à penser, à se prendre la tête, comme aime à le penser, la majorité des humains. C'est du prêt à consommer, du fast-food de la pensée... Par conséquent, le mental à moins de difficultés à l'identifier. Il peut, soit : ranger tel quel dans une catégorie déjà en place. Et dans certains cas, lui redonner une nouvelle forme en la réinterprétant, selon, sa conception ou la façon dont il appréhende la réalité.
    • La voie du cœur, si l'individu a un certain niveau de conscience de lui-même et du lien qui le lie aux autres. Si le mode opératoire du penseur, se réfère à l'unité, à l'universalité, à la vérité par l'utilisation du libre arbitre et de la connaissance, l'information en provenance de l'extérieur sera traitée avec plus de parcimonie, il recherchera les liens en résonance avec le cœur siège de la sensibilité et de l'Esprit.
      Imaginons que la sensibilité soit un spectre de couleur, que la raison aurait pour charge la représentation des traits (formes), l'Esprit serait l'artiste chargé de l'œuvre à réaliser, il choisira les formes et les couleurs en adéquation avec la pensée la plus harmonieuse que l'information porte.

Résumé de ce chapitre

In-formation, l'In où l'un est l'unité et formation qui est une énergie sous forme d'onde en recherche de forme. c'est par le biais de l'un (l'Esprit) que nous recevons l'information et c'est par le biais de notre mental qui est informé ou un-formé, que l'information obtient sa forme.
On a ici deux sujets, le premier c'est : l'Un qui représente notre Esprit, il diffuse les informations reçues intérieurement. Le second, c'est l'in-formé, le verbe former est ici analysé, donc il a déjà une forme (formé), le sujet pensant (notre mental) devient un formateur, il est celui qui a donné la forme aux pensées.
Or, donner une forme à une information, il faut au préalable en posséder les caractéristiques, ce dont le mental se préoccupe peu...
Pour identifier l'information reçue, notre mental fait appel à celles déjà contenues dans notre mémoire...
Nous effectuons des choix quant à la forme à lui donner, selon les individus, les époques, les cultures, les croyances, etc.
Pour une même donnée, elle peut prendre des formes différentes et un sens différent.
C'est en fonction de ce que l'on connaît déjà, c'est l'expérience ! Ou comme, il est majoritairement exercé dans les sociétés humaines, par l'empilement des savoirs, qui pour rappel n'est que théorique, non éprouvé.
En somme, par la voix du mental, nous empilons les éléments les unes sur les autres pour obtenir une cohérence entre eux, pour que, cela nous soit logique.
C'est le principe même du raisonnement déductif. Cela ne forme pas une vérité pour autant, ce n'est qu'une forme ou demi-vérité parmi tant d'autres...
En résumé, l'information est pure :
traité uniquement en recopiant sa forme reçue de l'extérieur, elle est subjective, puisqu'elle est impersonnelle.
Traitée et adaptée de l'Esprit par le même mental, la forme sera Con-forme à l'individu qui l'exprime, c'est l'objectivité tellement recherchée dans les débats.
L'objectivité comme la subjectivité au sein des conversations, n'est rien d'autre que l'habillage des vertus morales que sont : la sincérité pour la première, mauvaise foi pour la seconde... C'est ce qui rend si difficiles les débats et l'interprétation d'un sujet ou d'un événement commun ou comme un?

La voie ésotérique

L'un-formation, signifie l'un de l'absolu en formation, qui expérimente la création...
Pour nous humains, êtres relatifs, nous essayons à notre tour de comprendre le sens des messages que contiennent ces informations et leurs données une forme cohérente.
Pour ce faire, nous recherchons un langage commun que nous appelons objectivité, dont le terme objectif objet en est la source.
Par expérience, nous constatons la difficulté de nous mettre d'accord sur tous les sujets, tant nos origines, génétiques particulières, nos cultures, nos vécus, etc. Nous semblent loin de cette hypothèse.
La particularité, qui fait de nous un être unique, ne semble pas en cohésion avec cette idée de l'un ou unité de forme.
L'universalité de nos valeurs morales est quelque peu divergente, non sur leurs fonds, mais sur leurs formes. Nous nous querellons sur la forme et délaissons le fond, toujours pour ses raisons de particularité.
Nous refusons en somme de reconnaitre ce droit à la particularité pour l'autre, c'est juste que pour soi.
La particularité n'est pourtant pas unique, puisque tout le monde l'est...
L'organisme vivant nous apprend beaucoup de choses sur ce qu'est un modèle de la singularité commune. Le corps humain est constitué de milliards de cellules, toutes autonomes et indépendantes les unes des autres. Vue, par le mental elles lui sembleraient d'un niveau, de conscience supérieure, tant leurs fonctionnements est homogène et synchrone, elles fonctionnent les unes en rapport avec les autres et dans l'intérêt de chacune. La raison en est simple, elles ont un objectif comm-un- et leurs unités, celui de former un corps !
Car, celui-ci apporte tout ce qu'elles désirent pour vivre. C'est ce que l'ego refuse par ignorance d'appliquer avec ces autres congénères, il ne voit pas que son intérêt a pour source quelque chose qui lui est supérieur.
Il ne sert que sa cause et n'a toujours pas ou refuse de comprendre qu'il est au service de la vie elle-même ou de l'un.

Et l'objectivité dans tout ça ?

L'information donc, paquet d'ondes qui nous parvient soit de l'extérieur ou émerge de l'intérieur et à qui nous devons donner une forme et lui trouver un sens.
Un sens, qui devra être commune et être cherchée, sans que la singularité ou l'individualité soit remise en question.
Un puzzle (la vie), c'est une image fragmentée, diviser en centaine ou millier de petites pièces aux formes et couleurs différentes (les humains, les animaux, végétaux, minéraux, etc...).
La vie est comme le puzzle, chaque fragment est une vérité (pièces) ! Et il nous appartient de les rassembler pour que l'on puisse voir son image intégrale.
La difficulté majeure est que, contrairement au puzzle, nous ne disposons pas d'image globale des pièces à rassembler. Les indices, sont dissimulés, cachés, ombragés, seule une conscience éclairée, permet de percevoir les images que le monde matériel nous offre par sa manifestation, c'est nous-mêmes et l'ensemble des choses, des phénomènes que nous voyons. A ce stade, l'enjeu n'est pas de savoir qui est vrai ou faux, bon ou mauvais, mais quelle est la place de cette diversité, et à chacun la responsabilité de trouver la sienne.

La société :
La société ne permet pas d'avancer, elle passe le plus clair de son temps à rabattre les cartes ou les pièces, sans jamais tenir compte de la globalité.
De même que l'ego par sa particularité, ne cherche pas la voie de ce qui rassemble, donc ce qui est global, mais uniquement l'individualité.
La société est l'ensemble des individus qui la constitue, sauf, que c'est la société qui forme l'individu et non l'inverse.
Croire, comme l'est la tendance que l'unité c'est l'addition des individus ou que la force d'un pays tient dans l'addition de ses citoyens qui adhère largement à ses symboles, est une veille croyance qui est dépassé de nos jours, ceci n'était ou n'est valable uniquement dans un monde ou une société qui entretient son organisation sur un rapport entre individus basés sur la domination et la ruse, c'est une vision purement émotionnelle et mécanique de la vie.
L'unité est une valeur absolue, pour laquelle à peu près tout le monde est d'accord, en revanche les moyens mis pour y parvenir, l'individu peut s'en insurger, car la société dans laquelle il évolue peut le contraindre, l'étouffer, il ne peut exprimer son individualité, plus exactement de s'accomplir selon ses aspirations.

L'individu :
Pour reprendre la métaphore du puzzle, dans le réel de la vie, les pièces, c'est l'individu lui-même et il cherche à comprendre à quelle image, par sa forme, sa couleur, ses gouts, etc...correspond à son aspiration, et ça n'est qu'une fois qu'il aura saisie ce qu'il est, qu'il peut chercher avec quelle autre pièce il pourrait s'ajuster, c'est l'effet communautaire dans les sociétés.
Or, la société est rigide, elle demeure dans une vision unitaire qu'est celle de la domination, de la ruse, l'asservissement, la conquête de territoires, de l'avoir, de toujours plus, etc.
C'est une vision idéologique et naïve qui correspond à la représentation qu'avaient certains religieux pour définir Dieu, un patriarche au sommet de la pyramide qui dicte la loi, que l'homme depuis des millénaires a sécularisée dans une société dite areligieuse...
Or, Dieu c'est justement notre puzzle qui est à réaliser et il nous appartient de le rassembler pour qu'il puisse exister dans le sens de le matérialiser, autrement dit de l'observer dans ces différentes formes de manifestations.
La vie (Dieu) est un miroir brisé dont il faut rassembler les morceaux pour le reconstituer si l'on désire voir son image.
La foi est le chemin sur lequel les morceaux ont été parsemés. L'amour est la colle qui permet de, les unirs les uns aux autres...
Dans cette quête, prendre le chemin, trouver les morceaux et les assembler, il faut d'abord comprendre comment est organisée la société et quels sont les outils qui nous permettrons de mieux chercher et identifier les morceaux.
Dans la vie réelle, chaque être humain est représenté comme l'une des pièces. Et chacun, est à la fois une pièce du jeu et en même temps un joueur actif (une conscience), qui a pour charge ou devoir de trouver sa place et s'ajuster aux autres pour reconstituer le puzzle.
Celui-ci, n'a pas d'image globale sous les yeux, il n'a aucune illustration de ce qu'il doit réaliser, n'en connaît pas le but et par-fois, ou par-manque de foi plutôt, ne sait pas ou refuse de savoir, qu'il est lui-même une pièce qui fait partie, d'un puzzle qui s'intitule UN.
De plus, il ne dispose que d'une information brute, sans forme, aucune illustration comme sur la boîte et pour résoudre l'énigme de son propre puzzle, il est muni de deux outils : son esprit et son mental.
En revanche, il a pour obstacle, non seulement le temps comme dans le jeu, mais d'un handicap de taille : son ego...
C'est l'ego qui va agrémenter la difficulté pour parvenir à la réalisation de cette mission.
Chacun d'entre nous est à la fois joueur et une pièce du puzzle, chacun à sa place et son rôle dans l'image finale, il suffit juste d'en prendre conscience.
Prendre conscience que, si différent sommes-nous, l'autre représente une image qui est une part de vérité et que nous faisons tous partis de ce grand dessein, puzzle ou vérités complètes, que forme la vie par l'UN.

Résumé

Chaque fois qu'une information nous arrive, de cesser de la hisser comme unique vérité et de lui trouver un sens commun.
Tout comme il est inutile de rejeter la forme que l'autre lui aura donnée.
De ne pas oublier, qu'une information est subjective dans l'interprétation, mais qu'elle est objective dans son intention.
Que l'objectif est comme-un, mais les chemins pour y arriver sont différents...
Que l'objectivité n'est pas un style de langage, mais un but ou une finalité à atteindre, que la subjectivité est la multiplicité des chemins.

Anecdote

Le créateur, dans son désir de livrer la vérité aux humains, demanda un volontaire.
Celui-ci trouvé, il a pris sur son dos une jarre dans laquelle était contenue la vérité, parcourant le chemin vers les hommes, la fatigue du parcours le gagna, il trébucha et fit tomber la jarre qui se fracassa en mille morceaux...
Et depuis, à chaque fois qu'un homme trouve l'une de ces pièces, il croit détenir la vérité.