L'Esprit : Étincelle de Créativité et de Conscience

l'Interaction entre l'Âme, le Corps et l'Esprit
Ce qui est couramment désigné par le terme "Âme" est en réalité l'Esprit. L'Âme étant un réceptacle, le corps organique, l'énergie qui l'anime (les émotions lire le sujet) et l'Esprit.
L'Esprit est l'entité qui désigne l'être pensant, la conscience. Autrement dit, c'est la partie mentale qui interagit avec le Logos, qu'il soit celui du plan sensoriel par les cinq sens, intellectuel par la raison et la logique, ou sa partie la plus élevée, celle du mental spirituel qui englobe les deux précédents en plus de l'intuition, la mémoire, l'imagination, etc.
L'Esprit signifie spiritualiser la vie.
Mais qu'est-ce que spiritualiser la vie ? C'est expérimenter, développer la compréhension, assimiler la connaissance et respecter la création, c'est-à-dire la vie elle-même.
La sacralité, ou sacralisée, a pour racine le terme "sacré" et tout ce qui est sacré est ce qui crée : sa-crée...
Le sacré, c'est celui qui crée. C'est en notre Esprit que réside le principe du mentalisme, qui est le récepteur de nos pensées et le créateur de nos réalités. C'est dans notre Esprit que se développe la conscience et le discernement.
D'où l'importance et le sens de cette profonde question : Est-ce pris ?
L'esprit, étant notre principal indicateur et pouvoir créateur sur la voie que la conscience essaie de suivre, il est important de tenir compte des informations subtiles qu'il nous transmet par la petite voix intérieure ou l'intuition, afin de nous donner des indications sur le chemin ou les choix à accomplir.
Est-ce prit ou est-ce-pris ? La question qui nous est posée est : avez-vous écouté et pris conscience de votre pouvoir créateur ?
Est est un auxiliaire être, qui indique une entité en voie d'évolution.
Ce désigne le corps mental en équilibre par l'harmonisation des trois mondes, symbolisé par la lettre E.
Pris est le verbe "prendre" au passé indicatif, c'est ce qui est fait. Conjugué à la troisième personne du singulier, il désigne "il" ou "elle", un être dont on ignore l'identité, ce qui relève d'un caractère absolu, celui de l'Êtreté (le soi profond).
A la première personne du singulier, qu'est le Je, pronom personnel qui s'identifie à l'intellect et au corps physique, celui-ci ne peut voir qu'au travers d'un pris-me égotique terrestre et, au mieux, prie pour accéder au plan supérieur.