Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

Le triquetra symbole de la ternaire Divine

Réflexion sur la Justice

- Sans vertu, aucune action, si vouable et admirable puisse-t-elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

Le triquetra symbole de la ternaire Divine

La sagesse  

Reflet dans le-miroir, le monde selon notre état mental

Globe_terrestre_entourer_par_une_ceinture_en_forme_de_porte_musicale

Le monde extérieur, tel que nous le percevons, n'est qu'un reflet de nos pensées. Il représente notre intime réalité, ce que nous sommes véritablement, et non ce que nous croyons être.
Ce monde nous renvoie l'image de notre univers intérieur, étant le fruit de nos attitudes, issues de nos pensées les plus authentiques, qu'elles soient positives ou négatives.
L'Homme ne devient que ce qu'il pense.
Sommes-nous autre chose que la pensée des autres, souvent celles de ceux qui ne sont plus de ce monde ?
Sommes-nous réduits à un ensemble de faits et de récits, une accumulation d'informations récoltées tout au long de notre histoire familiale, culturelle, religieuse, façonnées par les traditions, l'éducation (école) et les médias ?
Cette multitude de données façonne notre personnalité, notre identité, formant ainsi une enveloppe qui contient un Égo.
L'égo, cet amas d'émotions, est fortement attaché à son image et à ses apparences dans le monde sensoriel qu'est notre corps.
Il défend avec acharnement cet héritage historique, sans jamais remettre en question la source de toutes ces informations qui le constituent.
Or, être suppose un état différent de celui d'une chose, d'un objet, d'un récipient que l'on remplit d'informations.
Être humain ne se limite pas à recevoir ; c'est avant tout agir, posséder une conscience. Cette conscience ne se résume pas à la simple affirmation de notre existence ("Je pense, donc je suis"), mais implique une réelle connaissance de soi.
Se connaître ne se limite pas à une chronologie de notre histoire : d'où venons-nous, ce que nous aimons ou détestons, nos succès, nos rêves, notre métier, nos savoirs, etc. Dissocier la personne (l'égo) de la conscience est un impératif (de-voir, voir mieux). L'un (la personne) évolue, change, compile des données éphémères, alors que l'autre (la conscience) croît, se stabilise et acquiert une connaissance intemporelle.
Être conscient, c'est activer notre discernement et notre libre arbitre, examiner le contenu de notre mémoire, faire le tri et reconnaître ce que nous avons reçu, tout en le distinguant de nos ressentis. Cela implique de déceler les incohérences entre ce que l'on nous dit, ce que l'on voit et vit, ainsi qu'entre ce que l'on pense, dit et fait.
La conscience opère sur trois niveaux différents : sensoriel, intellectuel et spirituel. Chacun de ces niveaux dispose de son propre langage : le parlant, le signifiant et le cachant. Selon notre niveau de connaissance, un même mot peut avoir trois significations. Bien qu'elles soient similaires, elles ne sont pas identiques.
Prenons l'exemple du verbe séparer :

  1. Pour le sens Parlant, séparer, c'est trancher, couper, sectionner.

  2. Pour le sens Signifiant, d'un intellectuel rigoureux, séparer consistera à isoler, à répartir des données ou informations chronologiquement, selon leurs dates, origines, formes, couleurs, poids, tailles, textures, etc.

  3. Pour le sens Cachant, séparer, c'est hiérarchiser les données sans rompre les liens établis. Séparer ne signifie ni exclure, ni éliminer ce que la nature nous présente, mais tenir compte des différents niveaux qu'elle contient. Séparer, c'est composer avec la polarité, les opposés, les contraires qui se manifestent dans toutes choses et sur tous les plans. Cela implique d'être capable de trouver les liens qui les unissent, malgré leurs différences, pour que chaque élément puisse trouver sa place. C'est chercher constamment l'harmonie de l'œuvre, des fils qui tissent la toile et forment l'universalité du monde réel.

L'histoire et les divers langages nous ont légué, et continuent de nous transmettre, un savoir qui n'est que du voir ça et rien d'autre !
On nous a inculqué un modèle qui, au gré de nos vécus, semble incohérent pour bon nombre d'entre nous. Que ce soit dans la chronologie, les faits, ou plus encore, dans le sens même des choses, des erreurs sont colportées.
Il est fort probable que, depuis les temps les plus reculés de l'histoire humaine jusqu'à nos jours, des organisations se soient prétendues supérieures, puissantes et influentes, agissant dans le secret et dictant l'ordre du monde. Leurs perspectives divergentes et leurs actions s'éloignent de l'image harmonieuse que nous nous faisons de ce monde.
Il ne s'agit ni de les combattre ni de lutter contre elles, comme certaines théories le préconisent, car cela justifierait leurs intentions et leurs pratiques. Il s'agit plutôt de se libérer, de découvrir notre propre pouvoir. Il ne peut y avoir de maître si l'esclave s'éveille à sa condition.
Peut-être que l'histoire ne s'est pas déroulée comme on nous la raconte. Nous constatons des incohérences, des amalgames, des faits invraisemblables, des traces inexplicables, des aberrations, des absurdités, etc.
On nous rassure et nous fait croire que nous sommes le summum de la civilisation humaine, la plus évoluée, alors que nos ancêtres étaient perçus comme des primitifs incultes et barbares, vivant de contes et de légendes, naïfs et superstitieux.
Pourtant, le monde n'est que le reflet de nos pensées et de nos émotions. Il n'est que l'expression de nos fréquences vibratoires les plus denses et les plus basses, émises par nos cinq sens. L'épaisseur de nos perceptions, la lourdeur de nos ressentis et la fixation de nos pensées nous maintiennent dans l'ignorance et nous privent de subtilités, de légèretés et de volatilité, tout ce qui aspire à une élévation, à une prise de conscience.
Être paresseux, c'est avoir de l'intelligence, en être conscient, mais ne pas la mettre en pratique, ce qui n'est qu'une théorisation du savoir.
La connaissance exige l’expérimentation de cette même théorie, la confrontation à la réalité pour voir ce qu'il en reste, ce qui perdure.
Le choix de nos pensées, l'activation volontaire de notre discernement et l'éveil d'une conscience constante, à l'aide de la foi qu'est le cœur, de l'amour qui est la clé, forment notre unique boussole. Pour trouver et ouvrir la porte, et sortir de nos cavernes où la vérité n'est qu'une projection de son ombre sur les parois.

Conclusion

En somme, le monde dans lequel nous évoluons n'est qu'un reflet de notre propre réalité intérieure. Nos pensées, nos émotions et nos perceptions façonnent notre expérience de la vie, révélant l'importance d'une conscience éclairée. En prenant le temps de dissocier notre égo des vérités intemporelles de notre conscience, nous pouvons transcender les limitations imposées par notre héritage culturel et historique. La quête de sens et de connaissance véritable nous invite à explorer les multiples dimensions de notre être, à reconnaître les incohérences dans notre perception, et à chercher l'harmonie au sein de notre existence. En cultivant notre discernement et en restant ouvert à l'expérimentation, nous pouvons éveiller notre potentiel latent, permettant ainsi à notre lumière intérieure de briller dans le monde. Ainsi, nous devenons non seulement des observateurs de notre réalité, mais des acteurs conscients de notre propre transformation.