Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

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- Il est plus rassurant de croire à une illusion qu’à une vérité qui dérange -

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L'hydre de Lerne

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Hercule et l'hydre de Lerne, ou la volonté face aux épreuves du vice

Ce conte mytho-logique, nous raconte l'histoire du héros qu'est Hercule face à ce monstre à neuf têtes qu'est l'hydre. Comme tout conte, le langage analogique ou cachant est requis pour en comprendre sa subtilité, voici l'histoire :

Dans l'ancien Argos, est survenue une période de sécheresse. Amymoné implora l'aide de Neptune qui lui ordonna de frapper un rocher. Lorsqu'elle le fit, trois sources de cristal jaillirent. Mais, bientôt, une hydre y fit sa demeure.
Près de la rivière, se trouve le marais empoisonné de Lerne. Dans ce marécage infect, vit l'hydre monstrueuse, vraie calamité pour toute la région.
Cette horrible créature a neuf têtes et l'une d'elles est immortelle.
- Prépare-toi à te battre contre cette bête répugnante. Ne pense pas pouvoir te servir de moyens ordinaires, car, pour une tête détruite, deux autres repoussent immédiatement. Hercule était dans l'expectative.
- Je ne peux te donner qu'un conseil. Nous nous élevons en nous agenouillant ; nous conquérons en nous rendant ; nous gagnons en cédant.
Va, ô fils de Dieu et fils d'homme, et conquiers.
Hercule passa alors par la huitième Porte.
Le marais de Lerne inspirait de la répugnance à tous ceux qui s'en approchaient ; sa puanteur empoisonnait toute l'atmosphère à sept lieues à la ronde. Quand Hercule approcha, il dut s'arrêter, car la seule odeur fut presque trop forte pour lui.
Les sables mouvants vaseux constituaient un danger et, plus d'une fois, il retira vivement son pied, de peur d'être absorbé par le terrain qui cédait.
Finalement, il trouva le repaire où demeurait la bête monstrueuse. Dans une caverne où régnait une nuit perpétuelle, l'hydre se tenait cachée. Jour et nuit, Hercule rôda dans le perfide marécage, guettant le moment propice où la bête devait sortir. Mais il guetta en vain. Le monstre restait dans son antre fétide.
Recourant à un stratagème, Hercule trempa ses flèches dans de la poix brûlante et les fit pleuvoir directement dans la caverne béante où se tenait la bête hideuse. Il y eut confusion et agitation.
Ses neuf têtes crachant des flammes, l'hydre apparut. Sa queue écailleuse fouettait furieusement l'eau et la vase, éclaboussant Hercule. Le monstre mesurait trois toises (deux m.), chose horrible à voir, qui semblait avoir été faite de toutes les pensées les plus ignobles conçues depuis le commencement des temps.
L'hydre bondit sur Hercule et chercha à s'enrouler autour de ses pieds. Il sauta de côté et la frappa d'un coup si formidable qu'une de ses têtes fut immédiatement tranchée ; mais cette horrible tête était à peine tombée dans la fondrière que deux autres repoussaient à sa place. A maintes reprises, Hercule attaqua le monstre déchaîné qui, au lieu de s'affaiblir, devenait plus fort à chaque assaut.
Alors Hercule se souvint des paroles de son Instructeur : "Nous nous élevons en nous agenouillant." Rejetant sa massue, il s'agenouilla, saisit l'hydre de ses mains nues et l'éleva en l'air. Tenue dans les airs, sa force diminua.
A genoux, il maintint l'hydre bien au-dessus de lui, afin que l'air et la lumière purifiants puissent avoir l'effet voulu. Le monstre, puissant dans l'obscurité et dans la vase, perdit bientôt de son pouvoir quand les rayons du soleil et l'effleurement du vent l'atteignirent.
L'hydre lutta convulsivement, un frisson traversant son corps repoussant. Ses efforts devinrent peu à peu plus faibles et ce fut la victoire. Les neuf têtes s'affaissèrent, puis, la respiration haletante et les yeux vitreux, elles tombèrent flasquement en avant.
Mais ce n'est que lorsqu'elles furent sans vie qu'Hercule vit la tête mystique qui était immortelle.
Alors il coupa l'unique tête immortelle qui sifflait encore furieusement et l'enterra sous un rocher.
Hercule retourna auprès de son Instructeur. "La victoire est complète", dit celui-ci. "La lumière qui brille à la huitième Porte est maintenant fondue avec la tienne."

L'Hydre a donc neuf têtes, rangées en trois triplets, par leurs niveaux vibratoires proches, des plus rustiques au plus élaboré : premier triplet et ces trois têtes
– le sexe.
– la quête du bien être physique.
– l'argent.

deuxième triplet...
– la peur.
– la haine.
– l'ambition.

troisième triplet...
– l'orgueil/vanité.
– la séparativité.
– la cruauté.

La considération des neuf problèmes qui confrontent actuellement celui qui cherche à tuer l'hydre devrait répandre la lumière sur les étranges forces à l'œuvre dans ce grand "baril d'explosifs" qu'est le mental humain.
Le sexe. La pruderie de l'époque victorienne et l'investigation sur la sensualité en psychanalyse sont toutes deux indésirables. Le sexe est une énergie qui peut être soit inhibée, soit exercée sans restriction, soit sublimée. La répression ou l'inhibition ne sont pas de vraies solutions ; la promiscuité vulgarise la vie et fait de l'homme l'esclave d'une passion qui le domine. La sublimation implique l'emploi de l'énergie du sexe dans un effort créateur. La transmutation des énergies humaines ouvre un domaine de spéculation et d'expérimentation. En physique, l'énergie motrice peut être transformée en électricité et l'énergie thermique en mouvement. Jusqu'à quel point, alors, les énergies humaines peuvent-elles être réorientées ? L'énergie de la matière, représentée par la nourriture, est utilisée pour produire l'énergie motrice. L'énergie motrice des émotions peut-elle être canalisée de la même façon dans l'activité de la pensée ? L'énergie des passions tumultueuses peut-elle trouver à s'exprimer en aspiration ? Les pulsions et les contraintes de la nature humaine peuvent-elles être transmuées en pouvoirs bénéfiques ? L'énergie qui produit la pensée peut-elle être utilisée comme pouvoir de synthèse aboutissant à une identification avec tout ce qui vit ? L'expérience d'Hercule indique que de telles possibilités existent et que celui qui aspire à vaincre l'hydre des passions et le mental séparateur doit pouvoir résoudre des problèmes de cette nature.

Le bien-être physique. Le sentiment d'insatisfaction constante pousse l'homme vers des sommets toujours plus hauts d'accomplissement. Le bien-être physique est souvent un frein à une telle aspiration. Entravé par les possessions et insensibilisé par la sensation trompeuse du confort, l'esprit s'affaiblit. Le prisonnier du bien-être s'enfonce dans l'apathie, oublie les luttes et les épreuves qui trempent la lame affilée de l'aspiration spirituelle. La volonté de recherche, l'impulsion pressante à résoudre le mystère du principe de la vie sont étrangères à la tendance au narcissisme, tendance qui veut que le bien-être physique soit le mobile central de l'existence.

L'argent. Accumuler de l'argent est une passion dominante qui est à la base des activités des individus et des nations. Les valeurs éthiques et humaines sont négligées dans la folle entreprise d'amasser l'or qui confère le pouvoir. Les choix sont inévitablement déterminés par des considérations financières plutôt que par des convictions spirituelles ou des principes éthiques. Le besoin d'accumuler des richesses est insatiable. Peu importe ce qu'une personne possède, elle en désire encore davantage. L'effet de cette forme de distorsion mentale est l'égoïsme. L'individu qui souffre de cette forme d'affliction désire souvent tout recevoir et ne rien donner. L'univers est, pour lui, déterminé par ce qu'il réussit à acquérir ; il ne se reconnaît pas la responsabilité de faire profiter les autres de ses propres avantages. Les richesses intellectuelles et les trésors spirituels ne devraient-ils pas réclamer nos efforts ? Ils peuvent être partagés avec tous et celui qui donne tout ce qu'il a se retrouve lui-même plus riche qu'avant. Le besoin d'acquérir des biens matériels peut, un jour, être transmué en désir d'amasser la connaissance et en volonté d'acquérir les joyaux de l'esprit.

La peur. De beaucoup de manières, les fantômes de la peur tourmentent les fils des hommes. Ces formes illusoires les rendent perplexes et les effraient, car elles sont comme des chaînes à leurs pieds et comme une grosse pierre liée à leur cou. Beaucoup de gens deviennent lâches lorsqu'ils sont hantés par la peur du ridicule, de l'échec, de l'inconnu, de la vieillesse, du hasard et de la mort. Ces peurs peuvent-elles être éliminées ? L'expérience d'Hercule suggère qu'elles peuvent être surmontées en élevant la conscience à un point supérieur d'intégration. Quand la vie d'un être est focalisée sur un dessein plus élevé, les ombres menaçantes de la peur sont repoussées vers la périphérie de la pensée. Tant que les monstres indéterminés de la peur rôdent dans la pénombre du subconscient, ils ont le pouvoir de faire pâlir le visage et de glacer le cœur. Un soldat, résolu à vaincre l'ennemi, risque jusqu'à sa vie. Une mère, arrachant son enfant au danger, oublie ses propres peurs. L'automobiliste, fonçant sur la grand-route à une vitesse casse-cou, risque sa vie par amour de l'aventure. Ces individus ont focalisé leur attention sur un point au-dessus de celui où se trouve la peur. Celui qui est orienté spirituellement concentre sa pensée à un niveau trop raréfié pour que la peur puisse l'atteindre.

La haine. Elle a ses racines dans la négation. Elle est l'opposé du désir d'union et, élevée à une dimension supérieure, elle est transmuée en répudiation de tout ce qui est irréel. Quand la haine est dépouillée de tout contenu émotionnel, elle peut devenir une énergie propre à entraîner un homme à rejeter la forme pour l'amour de la vie qui anime celle-ci. Sur l'arc inférieur, la haine est assurément destructrice ; sur l'arc supérieur, et quand elle est complètement purifiée, elle peut être considérée comme la contrepartie de l'amour.

La soif du pouvoir. Pendant les derniers siècles, l'homme a libéré l'énergie du pouvoir bien plus que celle de l'amour et il en est résulté le déséquilibre. Quand il n'est pas apparenté à l'amour, le pouvoir est une force qui corrompt. Dans les relations humaines, beaucoup de tragédies sont le résultat du désir incontrôlé de dominer la vie des autres, d'ordonner et de régler leur conduite. Celui qui substitue des considérations de pouvoir aux principes éthiques engendre un conflit perpétuel. Les idéals élevés qui, pendant des siècles, ont joué le rôle de phare – fraternité, coopération, idéalisme – ne rayonnent que faiblement tant que le pouvoir est le facteur déterminant dans la société. Néanmoins, quand la volonté de pouvoir est transmuée, elle devient la volonté d'accomplir et la volonté de sacrifice. La volonté dure et égocentrique se transforme en un agent distributeur de dons bienfaisants. Alors vraiment, le pouvoir sert l'amour et l'amour glorifie le pouvoir.

L'orgueil. Les murs construits par l'orgueil emprisonnent un homme plus sûrement que les barreaux d'une prison. Lié par les lourdes chaînes des pensées par lesquelles il s'exalte lui-même, il regarde les autres êtres humains avec condescendance. Il affaiblit ainsi le lien qui unit tous les hommes en une indissoluble fraternité. Se mettant à part, il s'éloigne de plus en plus du cercle des sympathies humaines. Hercule tombe à genoux alors qu'il lutte contre l'hydre, symbolisant par cette position l'esprit d'humilité qu'il faut atteindre. L'exaltation des penchants de la personnalité doit être remplacée par l'expression de la tendance au sacrifice de soi.

La séparativité. Le mental analytique divise et subdivise, appréciant plus la partie que le tout. Il est porté davantage à accentuer la diversité qu'à se pencher sur le fait dominant de l'unité. Le fractionnement de la pensée milite contre l'impulsion vers la synthèse. L'attitude séparative rend plus conscientes les différences entre les hommes que leur ressemblance ; on conçoit les religions comme une série d'unités antagonistes plutôt que comme l'unique expression de l'impulsion spirituelle. L'opposition des classes dans la société semble alors plus importante que l'humanité qui fait que tous les hommes sont frères. La terre est vue comme une série de nations diverses plutôt que comme un monde unique. Il fallait qu'Hercule voie l'hydre comme un seul monstre et non comme une bête ayant neuf têtes différentes. Tant qu'il chercha à couper les têtes une à une, il échoua. Quand il les traita finalement comme une unité, il remporta la victoire.

La cruauté. La satisfaction que les hommes éprouvent à faire du mal aux autres est un témoignage de l'existence de tendances malignes qui corrodent le mental. Le plaisir éprouvé à faire souffrir ses semblables est une maladie. Cette horrible tête de l'hydre doit être détruite une fois pour toutes avant qu'un homme ne puisse se déclarer "humain". La vie moderne offre de nombreux exemples de brutalité et de cruauté gratuites. Dans beaucoup de familles, les enfants sensibles sont dépréciés, ridiculisés et humiliés par ceux qui refusent de prendre la peine de les comprendre. Chaque jour, des maris et des femmes déclarent publiquement dans les recours en divorce qu'ils sont victimes de tortures mentales. Les tribunaux et les hôpitaux démontrent l'évidence du plaisir irrationnel qu'éprouvent les êtres humains à se tourmenter mutuellement. "Nous le faisons pour l'excitation que cela procure" disait dernièrement un tout jeune gangster, "pas pour l'argent." Quand ce monstre de cruauté est soulevé dans l'air et dans la lumière de la raison et de la compréhension, il perd son pouvoir. Toutefois, la tâche de transférer l'énergie de la cruauté en celle de la compassion active reste encore à faire. Dans deux épreuves, Hercule "tua" alors qu'il aurait dû aimer ; mais, dans le Scorpion, il accomplit cette transformation, extirpant de sa propre nature une tendance qui l'aurait paralysé dans chaque entreprise future. Tel est, psychologiquement, l'accomplissement du travail d'Hercule. Il a laissé pénétrer la lumière dans les replis ténébreux du subconscient ; il a lutté corps à corps contre les forces monstrueuses qui se vautrent dans la vase subconsciente et il a vaincu les ennemis de sa propre maison. Un processus de purification a eu lieu et Hercule est maintenant prêt à s'engager dans le prochain travail où il devra démontre.

Les hommes d'aujourd'hui s'efforcent de mener à bien ce qu'Hercule réussit à accomplir.
Les problèmes qui découlent du mauvais usage de l'énergie connue sous le nom de sexe retiennent toute notre attention.
L'amour du confort, du luxe et des possessions extérieures est encore en croissance rapide.
La poursuite de l'argent comme une fin en soi et non comme un moyen rend la vie de beaucoup d'hommes et de femmes plus pauvre.
Le travail de détruire les trois premières têtes de l'hydre continue à défier les pouvoirs de l'humanité, des milliers d'années après qu'Hercule a accompli son extraordinaire exploit.
Les trois qualités de caractère qu'Hercule eut à manifester furent : humilité, courage et discernement.
L'humilité pour voir objectivement ce à quoi il s'était engagé et reconnaître sa faiblesse ; le courage, pour attaquer le monstre dans les racines mêmes de sa nature ; le discernement, pour découvrir une technique de conduite envers son ennemi mortel.
Découvrir la fosse où sont déposés les désirs vils et les impulsions égoïstes qui infestent la nature du subconscient est le travail de la psychanalyse moderne. Cette technique amène à la surface les déplaisantes données des impulsions réprimées, c'est vrai, mais s'arrête souvent là.
L'individu réalise qu'un monstre est caché dans les zones obscures de sa conscience, mais il se sent cependant dérouté et perplexe en essayant de traiter avec cet ennemi formidable.
Hercule invoque une lumière plus brillante que celle du mental analytique. Il cherche à élever son problème à une dimension supérieure et non à agir sans fin dans le bourbier du subconscient. S'efforçant de voir son problème à la lumière de la sagesse que nous appelons âme, il l'affronte sous un nouvel angle de vision. Ce faisant, il rompt l'étreinte de l'hydre et finalement vainc la bête.

Conclusion : Les trois sources jaillissant du rocher semblent être liée aux trois sources d'énergies vitales (Amour) de la trinité.
Assez vite, ces sources sont corrompues par l'aspect magnétique de l'hydre qui attire la lumière de la Conscience dans la caverne sombre de ses propres projections.
Et il est vain d'attendre que la bête sorte d'elle-même puisque c'est elle qui est à l'origine de cette obscurité caverneuse et qu'elle est confortablement installée dans le noir.
En projetant autant de flèche enflammée (regard scrutateur sur sont intériorité) Hercule parvient à discerné ce qui est relatif à sa nature Divine (feu) de ce qui ne l'est pas (l'hydre).
Cette hydre s'enroule autour des pieds d'Hercules et tâche ainsi d'exercer son fort magnétisme instinctif pour maintenir notre héro dans la fange et les ténèbres.
Cependant, Hercule est suffisamment fort pour résister au monstre, et lui assène un coup terrible, mais vouloir lutter contre un vice (tête) en voulant supprimer sa manifestation ne fait que renforcer le monstre puisque nous nourrissons alors la part subconsciente de notre esprit (obscurité) où la bête puise ses forces.
On comprend alors que la tête invincible de l'hydre, c'est son Principe même, ce qu'on pourrait appeler la tâche originelle de la matière.
C'est le moment où, s'identifiant tout à fait au début de l'incarnation aux forces instinctives, la Conscience ne fait plus la différence entre elle et ce Principe à l'origine de tout les vices.
Plutôt donc que de lutter contre les multiples têtes, Hercule s'agenouille et reconnaît l'existence du monstre en le portant au dessus de lui, il reconnait par là-même l'opportunité évolutive que le monstre représente, ce qui est plutôt gênant pour le monstre, car cet acte, c'est précisément celui de boire le sang du dragon.
Les têtes finissent par mourir une à une (elles cessent d'être agressives, d'importuner la Conscience lorsqu'on cesse de souhaiter qu'elle ne fussent là).
Finalement, la tête Mystique apparait, c'est le principe d'identification aux instincts égotiques (qu'il soient physique, intellectuels ou spirituels) que l'on coupe, mais on ne détruit pas cet instinct, on le remet à sa place, au niveau du corps physique et on cesse de subir son influence.

Monde Physique. Les trois premières se rapportant aux désirs les plus matériels sensoriels et physique dense. Les trois suivantes seraient plus de l'ordre émotionnel et les trois dernières se rapportant aux mental analytique et intellectuel. Ces vices sont aussi reliés les uns aux autres et s' engendrent les uns et les autres dans une expression allant du plus dense vers le plus subtil (physique, astral émotionnel et intellectuel) et vice versa. Il y a dans l'argent le désir de posséder, pour s' octroyer diverses satisfactions intellectuelles autant qu'un bien-être physique, tout comme dans le sexe. Du sexe à la cruauté il n'y a qu'un pas...

Pratiques

L'humilité donne la lucidité. Cette lucidité va engendrer le courage, la pensée juste... De la pensée juste vient la vertu...
Par la pensée juste et la pratique des vertus, le combattant est armé pour cette lutte..
Au fond de l'homme se trouve l'Hydre. Elle est tapie dans les marécages de sa pensée.. C'est en allant au plus profond de lui même que le guerrier va trouver la bestiole hideuse,
Ces neuf têtes sont les obstacles que le chercheur de lumière rencontre sur son chemin...
– Le sexe, parvenir à le sublimer, c'est transmuter l'énergie sexuelle en énergie d'Amour...
– Le bien être, elle est engendré par la paresse.
– L'argent, ce qui pousse à l'avidité et l'égoïsme.
– La peur, qui est un excès de prudence et l'absence de force qu'il doit transcender par la volonté.
– La haine, un sentiment qui être transmuté en amour
– L'ambition, qui doit être mis au service de la collectivité.
– L'orgueil, c'est la barrière que tisse l'égo, elle doit être rabaissé
– La séparativité, cette impression d'être si different des autres, qu'elle doit ramener à l'unité
– La cruauté, qui se doit d'être transmuté en charité.