Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

- Sans vertu aucune action, si vouable et admirable puisse t'elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

Kim McMillen

Fleur de vie

Le jour où j’ai commencé à m’aimer

Kim McMillen était une femme américaine, à priori, plutôt ordinaire, car on ne sait que peu de chose sur elle.
Si ce n'est qu'avant de mourir à l'age de cinquante deux ans, elle laissa à son entourage, sa famille, ses amis, un texte sous forme de manuscrit. Ce n'est qu'en deux milles un que sa fille Alison McMillen à décidé de le publier.
Ce texte c'est fait connaître par Charlie Chaplin, ce dont beaucoup de lecteurs semble croire qu'il en est l'auteur.
C'est un receuil sur le sens de la vie, ou comment ce défaire des apparences. de la souffrance qu'induit le désir de toujours vouloir être ce que l'on crois que les autres attendent de nous. Un texte rassemblant, sous une forme simple et limpide, quelques paroles à lire, écouter et à méditer.

Le jour où j’ai commencé à m’aimer

– J’ai compris qu’en toutes circonstances,
– J’étais à la bonne place, au bon moment.
– Et, alors, j’ai pu me relaxer.
– Aujourd’hui je sais que ça s’appelle...
L'estime de soi.

Le jour où j’ai commencé à m’aimer

– J’ai pu percevoir que mon anxiété et
– Ma souffrance émotionnelle,
– N’étais rien d’autre qu’un signal
– Quand je vais contre mes convictions.
– Aujourd’hui je sais que ça s’appelle...
L'authenticité.

Le jour où j’ai commencé à m’aimer

– J’ai cessé de vouloir une vie différente
– Et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive,
– Contribue à ma croissance personnelle.
– Aujourd’hui je sais que ça s’appelle...
La maturité.

Le jour où j’ai commencé à m’aimer

– J’ai commencé à percevoir l’abus dans
– Le fait de forcer une situation, ou une personne,
– Dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
– Sachant très bien que ni la personne ni moi-même
– Ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment...
– Aujourd’hui je sais que ça s’appelle...
Le respect.

Le jour où j’ai commencé à m’aimer

– J’ai commencé à me libérer de tout ce
– Qui ne m’était pas salutaire...
– Personnes, situations, tout ce qui
– Baissait mon énergie.
– Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
– Aujourd’hui je sais que ça s’appelle...
L'amour propre.

Le jour où j’ai commencé à m’aimer

– J’ai cessé d’avoir peur du temps libre
– Et j’ai arrêté de faire de grands plans,
– J’ai abandonné les Méga- projets du futur.
– Aujourd’hui je fais ce qui est correct, ce que j’aime,
– Quand ça me plait et à mon rythme.
– Aujourd’hui je sais que ça s’appelle...
La simplicité.

Le jour où j’ai commencé à m’aimer, j’ai cessé

– De chercher à toujours avoir raison, et me suis
– Rendu compte de toutes les fois ou je me suis trompé.
– Aujourd’hui j’ai découvert...
L'humilité.

Le jour où j’ai commencé à m’aimer, j’ai cessé

– De revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
– Aujourd’hui je vis au présent,
– Là ou toute la vie se passe.
– Aujourd’hui je vis une seule journée à la fois
– Et ça s’appelle...
La plénitude.

Le jour où j’ai commencé à m’aimer,

– J’ai compris que ma tête pouvait
– Me tromper et me décevoir.
– Mais si je la mets au service de mon cœur
– Elle devient une alliée très précieuse
– Tout ceci est...
Le savoir vivre.

Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter...C'est du chaos que naissent les étoiles.

Image par auntmasako de Pixabay