Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

- Sans vertu aucune action, si vouable et admirable puisse t'elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

Lettre T

Des oiseaux de par leur symbole volatile et de légèreté, sont au plus prés du ciel

Travail

Le travail, valeur incontournable de la société dite moderne, on ne jure que par celui-ci, tant pis si vous n'en avez pas.
Longtemps, celui qui ne travaille pas était considéré comme un mécréant, un moins bon que rien, etc...Les premiers chômeurs en ont essuyé des humiliations, verbales comme les non verbales, celles des regards...
Le travail dans sa définition d'origine Latine Labor qui donna le verbe labourer, laboratoire, élaborer, etc... Certains pensent que le terme travail vient de tripalium, qui n'est autre qu'un instrument de torture, cette version est contestée par nombre de linguistes spécialisés.
Labor du Latin donc, signifies-en Français : travail, mais à son origine ce terme(Labor), désigne : la peine que l'on se donne, et le "travail" comme résultat de la peine, mais c'est également un lapsus : ce qui fait glisser, ce qui fait trébucher,etc...
Le latin "labe" désigne la souffrance, la maladie.
Qu'importe la signification réelle du terme, le fond du problème de nos jours n'est pas sa définition Latine, Française ou autre, mais de la valeur.
Entre avoir une activité artistique et un travail à la chaine, le résultat sur l'individu ne peut être comparable. S'occuper pour développer son esprit n'est pas la même chose que de produire un travail répétitif qui aliène cet esprit.
Le fond du débat sur le travail, n'est pas l'activité en tant que telle, mais de la valeur de l'activité elle-même.
Le sujet exact est précisément la rémunération, celle-ci est fondée sur le mérite, l'inspiration (l'idée) ou à l'heure, aucune d'entre-elles ne peut répondre aux besoins premiers de l'homme qui est de simplement vivre.
L'appropriation de certains sur la matière dite première et les règles imposées par les mêmes, faussent le jeu.
Dans le domaine qu'est de vivre, le besoin est supérieur à celui de l'idée, du temps et ne peut se mesurer par un mérite, qui n'est autre qu'un jugement de qui à le droit ou pas de vivre.
Les besoins fondamentaux, devraient être satisfaits sans aucun effort particulier, outre le fait de le réclamer.
L'accès à l'eau, aux aliments nutritifs de base et la chaleur d'un logement, devraient être accessibles sans la moindre justification.
Le luxe devrait être banni en tant que modèle de vie humaine, car il est le fruit ou la règle de ce que l'on appelle l'orgueil et la vanité d'un ego qui se revendique comme maître et seul capable de comprendre, d'ordonner, etc...Or, l'ego ne cherche qu'à se différencier de l'autre, c'est la course à la compétitivité et à l'absurde.
Il serait temps pour l'homme de grandir, d'être autonome, de cesser d'être dépendant de la ruse et de la supposée faiblesse des autres pour vivre mieux ou heureux.