
La Vie et Son Sens
La vie est une voie unique avec deux directions : les vertus et les vices, chacune avec ses nuances.

Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...
La vie est une voie unique avec deux directions : les vertus et les vices, chacune avec ses nuances.
La spirale de Fibonacci est l'un des « trucs » fascinants de la nature. Il y a seulement quelques années, quiconque se serait risqué à évoquer cette question se serait immanquablement exposé au courroux de la communauté scientifique.
Heureusement, les mentalités évoluent, et pour la première fois depuis ces dernières décennies, de plus en plus de chercheurs acceptent l’idée que la nature possède ses propres « trucs », qu’elle applique et répète à l’infini pour créer la complexité qui nous entoure.
Il apparaît que des systèmes très différents — plantes, minéraux, animaux, et même des structures inventées par l’homme — partagent des similarités étonnantes.
Leonardo Fibonacci, ou « Léonard de Pise » (vers 1170 à Pise - vers 1250), est un mathématicien italien plus connu sous le nom de Fibonacci. Né à Pise en 1170, il a vécu avant Léonard de Vinci, qui s’en est d’ailleurs beaucoup inspiré. Pour l’anecdote, « Fibonacci » est un surnom issu de filius Bonacci, qui signifie « fils de Bonacci » et peut être traduit par : « chanceux, de bonne fortune ».
Ce cher Fibonacci a été frappé par l’homologie de structure révélée dans les plantes, dans la façon dont les cristaux se construisent dans l’espace ou dans la manière dont certains éléments se construisent en tournant sur eux-mêmes. Cela inclut les spirales et les coquillages, par exemple.
Il en a déduit la « série Phi » : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, etc. Pour obtenir cette suite, il suffit d’additionner le chiffre ou le nombre obtenu avec celui qui le précède.
La beauté de la série Phi réside dans le fait que lorsque l’ordinateur obtient des nombres très grands, le rapport entre les nombres consécutifs reste constant.
En d’autres termes, si vous divisez le plus petit par le plus grand, ou encore le plus grand par le plus petit, vous obtenez un rapport constant égal à 0,6180339887 ou 1,6180339887. Ce nombre s’appelle « Phi ». Tout le monde a entendu parler du « nombre d’or », du rectangle d’or ou du triangle d’or, inventé depuis des siècles dans le pentagramme.
Ce nombre d’or ne doit bien sûr pas être confondu avec « Pi » (3,1415926).
Voici quelques exercices très simples pour illustrer ces propos :
En commençant par le plus petit, vous réalisez une spirale, dite « spirale de Fibonacci ». Cette spirale se retrouve dans des coquillages, mais aussi dans les plantes, comme les tournesols (qui présentent des spirales de Fibonacci entremêlées), les pommes de pin, les cactus ou les marguerites.
Si vous vous amusez à compter les pétales de la marguerite, vous aboutirez souvent à un nombre appartenant à la série de Fibonacci. La question est : pourquoi la nature utilise-t-elle la série de Fibonacci ?
Dans l’espace, les relations entre structures végétales complexes évoluent en tentant de créer le moins d’encombrement possible afin de recevoir un ensoleillement maximum, favorisant ainsi la photosynthèse.
L’empilement de structures biologiques dans l’espace s’effectue donc selon des règles que les scientifiques commencent seulement à découvrir.
Certains se souviennent sûrement d’avoir étudié en cours de chimie le tableau de Mendeleïev (ou tableau périodique des éléments). Ce tableau démontre comment différents éléments, se situant à des degrés de complexité différents, présentent des propriétés voisines.
Le biochimiste français Jacques Monod (1910-1976), prix Nobel de médecine en 1965 avec François Jacob et André Lwoff, a cherché la solution tout au long de sa vie. Il pensait trouver une sorte de « tableau de Mendeleïev » du classement des protéines, qui, selon lui, possèdent des structures « économes » en énergie, favorisant leur stabilisation.