
Réflexion sur la Justice
- Sans vertu, aucune action, si vouable et admirable puisse-t-elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...
- Sans vertu, aucune action, si vouable et admirable puisse-t-elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -
Le langage spirituel, véritable miroir de nos pensées, englobe un ensemble de définitions relatives à des notions clés de la spiritualité.
Il est crucial de bien les comprendre et de les assimiler afin d'évaluer l'importance de leur utilisation dans le tumulte des discours ambiants.
La pensée réside dans le domaine de l'abstraction, occupant l'esprit du monde mental. Elle se compose d'énergie et d'information, sculptant des formes à partir des données qu'elle reçoit. Ce processus assemble les idées, manipule des concepts et les structure à travers un langage, qu'il soit oral ou écrit. L'édifice du langage est constitué d'un assemblage de lettres, de syllabes, de mots, de verbes, etc.
Sa structure repose sur trois niveaux de perception, trois plans de définition :
Il est essentiel de prendre conscience que le langage, qu'il soit oral ou écrit, véhicule des informations. Ces informations sont perçues, lues et comprises selon trois plans différents.
Les mots ne doivent pas être perçus comme un bruit de fond, mais comme des entités porteuses de sens. Ils représentent avant tout une expression de pensées émises par une conscience, constituant des briques qui visent à édifier le réel.
Parler, c'est transmettre des pensées. Une pensée étant immatérielle, elle doit être encapsulée dans un revêtement, donc accompagnée d'une image en lien avec le monde dans lequel elle évolue.
Il est essentiel de ne pas oublier que l'objectif du langage, qu'il soit oral ou écrit, est de donner une forme tangible à une pensée afin de la rendre concrète.
L'esprit humain, en fonction de son niveau de conscience, opère sur les trois plans décrits précédemment, allant du plus grossier au plus subtil, du plus lourd au plus léger, et du figé au volatile.
Selon ces trois structures, la conscience n'a pas la même perception ou lecture d'un même mot, ne lui accorde pas le même sens ni la même importance. Cela engendre confusion, troubles et désaccords, pouvant mener à des conflits et même à un grand désordre.
C'est ce que souligne le célèbre adage : "Quand le sage montre la lune du doigt, l'ignorant ne voit que le bout de son doigt".
Dans son langage, l'esprit humain s'exprime également selon les trois plans de conscience, un mot vibrant sur trois fréquences et tonalités similaires mais non identiques : le parlant, le signifiant et le caché.
Les mots ont pour fonction de recouvrir ou d'habiller une pensée en lui conférant une forme précise. Plus la forme (le mot choisi) est en adéquation avec la pensée, plus sa vibration est puissante et résonne avec justesse.
Lorsque nous nous exprimons, nous manifestons à travers notre choix de mots des vibrations sonores censées refléter ou représenter au mieux notre pensée et notre mémoire.
Les mots sont donc des véhicules transportant nos pensées, permettant de les rendre concrètes, de les faire passer de l'inaudible à l'audible, de l'invisible au visible, et de l'intangible au tangible, etc.
D'où l'importance de "tenir sa parole" et d'être le plus fidèle possible, afin de restituer au mot ce qui correspond le mieux à la pensée. Il est crucial de se rappeler que les pensées sont à l'origine de nos réalités quotidiennes. Le principe de l'harmonie, tel un morceau de musique, lorsque tous les éléments s'accordent, fait vibrer le corps par son rythme, éveille les émotions par sa mélodie et élève l'esprit par son harmonie...