Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

Le_triquetra_symbole_de_la_ternaire_Divine

- La vie, est une voie unique avec deux directions, celle des vertus et son opposée qu'est celles des vices -

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Faire, défaire, affaires tout est fer

Des oiseaux de par leur symbole volatile et de légèreté, sont au plus prés du ciel

Faire, défaire, affaires, tout est fer

Le verbe faire évoque l'action. Ce mot peut être décomposé pour révéler sa profondeur : le F du feu et l'aire nécessaire pour que chaque acte ait un sens et une direction.

Le F représente l'étincelle, la combustion, cette énergie créatrice qui nous anime. L'air, quant à lui, est de l’information, symbolisée par une substance fluide et invisible qui circule librement dans un espace qui lui est impartit. En ce qui concerne le E accolé à l'air, il symbolise cet espace représenté par trois niveaux d'évolution :

  1. Spirituel
  2. Intellectuel
  3. Sensoriel

Ces trois niveaux, ou espaces dans lesquels l'information circule, permettant à chaque acte d'être porteur de sens, ne revêtent pas les mêmes valeurs. Sans cette flamme intérieure, nos actions deviennent stériles et se transforment en fer.

Phonétiquement, le verbe faire s'entend par fer, évoquant que toute action peut contenir de la rigidité. Sur le plan sensoriel, le fer est une matière dure ; sur celui de l'intellect, il signifie une matière rigide et malléable, tandis qu'au niveau spirituel, il représente la rigidité, la fixation du mental et de l'intellect. Cela incarne l'enfermement, résultant d'actions répétées sans réflexion, créant ainsi un en-fer mental et spirituel. Agir sans conscience, sans amour, peut mener à une existence figée, où nous perdons notre créativité et notre liberté.

Le feu terrestre : pour "faire" un feu, il faut impérativement un comburant, de l'oxygène et une étincelle. Chimiquement, lorsque l'étincelle et l'air se rencontrent, c'est l'embrasement. L'étincelle a besoin d'air pour se propager, et l'air a besoin d'elle pour être perçu. C'est cette association que l'on désigne par le terme Feu. Le feu, c'est l'action, et l'air, la direction. Pas de combustion sans oxygène, et l'air est invisible sans l'étincelle. Ils sont la source mutuelle l'un de l'autre.

Dans ce monde matériel, rien n'existerait sans le feu, qu'il soit fossile, électrique ou plasmatique. Le feu transforme toute chose en une autre ; même le froid est un feu transformé. Pensez aux gerçures de la peau, à l'azote, etc.

Le feu, en tant que symbole sacré que l'on désigne par le terme d’étincelle divine, est celui de la création par son créateur. Pensez au plus grand feu que nous connaissons, qu'est le soleil, cette perfection de la création, dont la chaleur et la lumière sont essentielles à la vie. Sa température, atteignant 5 500 °C au cœur et jusqu'à vingt millions de degrés en périphérie, illustre la magie de cette création. À l'inverse, dans le feu terrestre, le cœur est toujours beaucoup plus chaud que la périphérie, ce qui démontre que l’entièreté de l'énergie consommée par le cœur n'est pas restituée en totalité. Ce phénomène souligne une inefficacité présente dans les créations humaines, lesquelles consomment souvent plus d'énergie qu'elles n'en restituent. Le fonctionnement du soleil demeure un mystère pour l'homme, soulignant notre limite face à la grandeur de la nature. À ceux qui se posent très naïvement la question du pourquoi Dieu ne se manifeste-t-il pas à nous, imaginez la force qu'il convient d'avoir pour allumer un tel feu ! Nous, petites créatures fragiles, qui à partir de 30 degrés, certains d’entre-nous commencent à suffoquer.

C'est également de cette puissance créatrice que "l'enfer", tout feu tout flamme, trouve son allégorie, avec toutes les déformations qu'il a subies par l'imaginaire corrompu de l'homme. Faire devient fer, et le fer n'est que le F du feu. L'absence de réflexion et d'amour dans nos actions transforme cette énergie créatrice en rigidité, symbolisée par le terme fer. Cette rigidité, à son tour, enferme notre esprit et notre créativité, et engendre la souffrance et le mal-être dans nos quotidiens. L'Air, qui circule, représente cette dynamique essentielle qui permet à la créativité de se manifester dans notre corps mental, spirituel et physique.

L'enfer est la corruption de l'esprit humain, siège de l'étincelle, ou par convention linguistique, c'est l'âme humaine souillée par le caractère du corps animal et la mauvaise utilisation de cet héritage créatif (l'étincelle) qui nous a été transmis, ainsi que l'information (air) qui transforme l'amour de faire en celui de fer. Le fer, métal d'origine minérale, est lourd, dur et inflexible, possédant des propriétés terrestres de fixation. C'est l'enfer qui, à l'opposé de la créativité, enferme.

C'est pourquoi la vérité peut être douloureuse ; elle nous pousse à reconnaître notre place face à cette immensité. La sagesse réside dans notre capacité à faire avec amour et intention, évitant ainsi la chute dans l'enfer de la stagnation et de l'absence de sens.

Ainsi, faire doit être conscient. Chaque acte doit s'accompagner de réflexion et de passion pour éviter de sombrer dans l'enfer du vide. Le défi consiste à allier le feu de la créativité avec l'aire de la réflexion, transformant chaque acte en une œuvre vivante et significative.