Pour les adeptes de la raison pure, au-delà de cette limite, vos pensées ne sont plus valables...

- Sans vertu aucune action, si vouable et admirable puisse t'elle paraître, ne peut être juste, car, la justice elle-même est du ressort de la vertu -

Lettre J

Des oiseaux de par leur symbole volatile et de légèreté, sont au plus prés du ciel

La lettre J

La lettre J, est le symbole de : l’unité fixée, le regard vers le passé, c'est l'intelligence qui retourne au commencement, à l'origine, à la source.

Juger

Verbe dont l'usage est très prolifique dans les faits, tout acte, toute information passe au crible du jugement.
terme plus répandu dans la pensée humaine que le verbe : Aimer.
Pourquoi autant d'acharnement à juger et à établir une justice dont on ignore jusqu'à même sa propre définition.

  • J : Intelligence qui retourne au commencement – origine – source – l’unité fixée – le regard vers le passé.
  • U : L’action de se remplir, Urne – Réceptacle Féminin
  • G : Organisé – Cyclique – Retour – Recommencement – Aller à l’intérieur – Complet – Équerre et compas – Gravité – Curiosité
  • E : Le monde -> les trois éléments : matériel – spirituel – divin – relié par l’unité.
  • R : Énergie du mouvement – Air – Force fertile – Force dirigée vers l’extérieur – Le souffle.

Résultat : l'intelligence qui retourne au commencement J, le réceptacle féminin U, recommencer G, le monde E, force fertile dirigée vers l'extérieur R.

Traduction : Recommencer intelligemment ce qui est contenu dans le réceptacle féminin et insuffler cette force fertile vers le monde extérieur.

Conclusion : Retrouver l'amour et l'unité du principe féminin et l'insuffler pour réparer les dommages dans le monde

Il n'est point ici de jugement, de sentence, de punition, de condamnation, de violence, voire de vengeance.
Tout au contraire, il nous est recommandé d'agir intelligemment en recommençant le processus par la reconstitution de l'unité brisée en insufflant l'amour contenu dans notre principe féminin.
À ceux qui réfuteraient en prétextant tous les crimes, toutes les violences, à ceux-là, il faudrait qu'ils se posent la question, de savoir si cela n'est pas le résultat de nos jugements.
Il ne s'agit pas d'en faire l'éloge, mais encore moins de la justifier par le jugement et la violence que cela engendre.
Si faire le bien est considéré comme plus constructif, celui-ci ne peut se déployer que par lui-même.
La violence nous heurte, nous horripile, scandalise, mais si bien il y a, il faudrait essentiellement et davantage se consacrer à celles et ceux qui construisent, plutôt que de nous focaliser sur ceux qui détruisent, il faut cesser de nourrir la violence en la reproduisant par la justification.
La paix chacun d'entre-nous la souhaite, mais pour cela, il faut aimer, carpe diem disait HORACE, elle ne peut s'obtenir que par l'amour qui forme l'unité, au lieu de consacrer toute notre énergie et notre attention à cette violence qui ne fait qu'engendrer toujours plus de séparation.
Nous savons faire beaucoup et bien des choses, mais absolument pas de juger, aucun être, si conscient, lucide, sage, si éclairé puisse-t-il être, ne peut tout savoir, tout connaître au point de porter un jugement. On ne peut juger sur une pseudo-vérité, car la VÉRITÉ nous n'est pas accessible, elle demeure dans l'ombre du doute, de notre perception, donc de nous-même.
Juger tel que défini ici, est une constatation, une analyse des faits, et nous suggère d'ajuster, réparer ce qui aura été séparé, par l'amour pour retrouver notre unité, le reste n'est que baliverne et vengeance pour justifier notre propre violence.

Fable Amérindienne

Cette fable Amérindienne, illustre parfaitement ce sujet et s'intitule : Les Deux Loups.
Un vieil indien Cherokee raconte à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe chez les gens et lui dit :
Mon fils, il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de nous tous.
L’un est le Mal : C’est la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l’avidité, l’arrogance, la honte, le rejet, l’infériorité, le mensonge, la fierté, la supériorité, et l’égo.
L’autre est le Bien : C’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi.
Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant et demanda à son grand-père :
Lequel des deux loups gagne ?
Le vieux Cherokee répondit simplement : Celui que tu nourris.

Justifier

La justification va souvent de paire avec la culpabilité. En effet c'est parce que nous culpabilisons que nous nous justifions.

  • Just : ce qui est juste, c'est ce qui est ajusté, ce qui correspond à l'état initial, il est non séparé.
  • I : c'est l'unité, le divin...
  • Fier : l'acte de se fier, c'est s'en remettre à, c'est l'absence de jugement.

Conclusion : au quotidien, nous nous justifions pour expliquer la raison d'un acte, retard, absence, une parole dite, un désengagement, etc...c'est une manière de démontrer à l'autre du bien fondé de notre action. L'autre, c'est celui à qui nous conférons un pouvoir sur nous, tel un divin. En même temps, nous savons impertinemment, que cet autre n'est pas le divin et qu'il n'a aucun pouvoir réel sur nous, c'est simplement une façon de démontrer notre conscience d'un éventuel désagrément qui lui aurait été causé par notre attitude et par le biais de la justification nous lui montrons nos excuses.
Des excuses en guise de justification, c'est plutôt faire comprendre, que ce qui nous est arrivé, ne relève pas de notre intention, mais qui serait externe à notre pouvoir et que nous nous sommes pas en mesure d'apporter une réponse satisfaisante, pour celà, nous renvoyons l'autre à (se fier) sa propre responsabilité que d'aller chercher la réponse au près du divin qui est plus juste...